1. Amsterdam (deuxième partie)


    Datte: 29/05/2018, Catégories: Hardcore, Lesbienne

    ... dans sa question, que de l'amabilité. Un bref instant, l'idée de me faire baiser par ce jeune me traversa la tête. Puis, ce fut toute une autre chose qui sortit de ma bouche :Auriez-vous quelque chose de fort, à boire ?Vous avez un mini-bar dans votre chambre... Il est bien fourni, me dit-il en souriant.Merci... Dites, vous parlez très bien français...Vous trouvez ? Ma mère est française, pas trop de mérite de ma part.Je ne sais pas si ce fut la nature de ma question ou la vision de mon chemisier presque transparent et mes mamelons qui pointaient joliment, le fait est que son regard changea et devint carrément explicite. C'était un garçon mince, très grand, blond, pas spécialement beau ; probablement un étudiant qui gagnait quelques sous en travaillant le soir dans cet hôtel.Vous avez pleuré...ça se voit tant que ça ?Regardez-vous... Il y a un miroir dans l' ascenseur.Je m'y suis dirigée et il ne me fallut qu'une seconde pour voir les dégâts que mes larmes avaient causé sur mon visage : des cernes noirâtres s' étaient glissées sur mes joues :Ouf ! Quel désastre... je fais pitié !Vous êtes très belle, madame... Ce n'est que du maquillage...Je vais monter dans ma chambre... Il vaut mieux... Merci de votre gentillesse.Dans l'ascenseur, juste au moment où les portes allaient se refermer, je vis sa main qui s’interposer et sa voix déclamer :Attendez !Oui ?Je termine mon service à minuit …Et ?Oh ! Excusez-moi... Je ne voulais pas être...Quel âge as-tu ?Dix-neuf ansDieu du ciel ! ...
    ... Que suis-je en train de faire ? Pensai-je, toute troublée.Et vous ?Dans dix jours, quarante quatre.Oh ! Vous ne les faites pas... du tout !Je l'attirai vers moi. Il entra docilement dans la cage de l'ascenseur. Les portes se refermèrent et j'appuyai sur la touche « stop ». Il resta immobile, le regard inquiet. Je l'embrassai sur la bouche, ma langue cherchant la sienne. Il me répondit en explorant tous les recoins de ma bouche, posant ses mains sur mes fesses, les malaxant avec empreinte juvénile. Les miennes ne tardèrent pas à entrer en contact avec sa braguette. Soudain, il s'écarta :Je dois retourner à la réception... Ils vont me virer si je n'y suis pas, dit-il tristement.Je comprends...En fait, je venais de comprendre que c'était fichu. Il n'était que 9h du soir, à peine, et j'étais fatiguée du voyage. Je ne pourrais pas attendre jusqu'à minuit. Je suis restée appuyée contre la paroi de l'ascenseur, haletante, chaude et terriblement frustrée. Il manipula le tablier et les portes de l'ascenseur se rouvrirent. Un couple de personnes âgées nous dévisagèrent et, en le voyant lui adressèrent quelques mots que je ne pus pas comprendre. Il répartit vers sa loge, sans mot dire, et les vieux entrèrent dans l'ascenseur. Le monsieur me demanda à quel étage j'allais mais je fus incapable de le lui dire.Une fois dans ma chambre, je me suis jetée sur un de deux lits et, comme une adolescente qui vit son premier chagrin d'amour, je vidai toutes les larmes qui opprimaient mon cœur de ...