Au coeur de l'espoir
Datte: 31/05/2018,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
massage,
mélo,
amourpass,
Lesbienne
... bout des doigts, il étale son sperme avec soin sur la plante des pieds. L’homme me regarde à nouveau ; je ne sais pas s’il peut voir que je lui souris. La femme dit quelque chose à son compagnon, mais la vitre absorbe les voix. Elle se couche sur dos et écarte les jambes, puis reprend sa lecture. Se faire tartiner de sève masculine lui a probablement inspiré quelques désirs lubriques : l’homme la déshabille complètement et lui prodigue un cunnilinctus. Le livre doit être vraiment passionnant car elle continue sa lecture : si on me faisait cela, rapidement je ne pourrais plus lire une seule ligne ! Peut-être que la dame est frigide, ou que monsieur s’y prend comme un débutant qui ne sait pas trouver le clitoris ? Non : elle finit par jeter son bouquin, se cambre et jouit en hurlant et en emprisonnant de ses mains la tête son partenaire afin d’obliger celui-ci à poursuivre. Cette fois j’entends bien le son de sa voix. À cinq heures du matin, les voisins doivent apprécier… La fenêtre est très grande : ce doit être la vitrine d’une ancienne boutique transformée en appartement. On se croirait dans le quartier rouge d’Amsterdam où les filles attendent le client bien au chaud. Ou dans un cinéma porno : la vitre est peut-être un écran spécial derrière lequel il n’y a rien, et qui m’affichera bientôt une publicité pour une nouvelle voiture. Ou dans un rêve. Ou tout cela en même temps. Je n’avais jamais vu de sexe d’homme en vrai. Mis à part celui de mon petit frère jusqu’à ce qu’il ...
... ait neuf ou dix ans, mais là c’est un tout autre braquemart. On dirait les personnages d’une boîte à musique, exécutant encore et encore la même chorégraphie, jusqu’à ce qu’il soit nécessaire de les remonter. Mais sans la musique, qui doit être cassée, comme le sera ma vie si Valma meurt dans son hôpital de malheur. La femme n’a pas rassasié son appétit charnel : les jambes largement écartées, elle se masturbe avec un grand vibromasseur que son vagin engloutit tandis que l’homme la regarde. Elle fait en sorte que je voie bien la fleur ouverte de sa vulve. Deux corps dénudés qui semblent ensanglantés par la lumière pourpre. Rouge sang, rouge incendie allumé par le désir. Rouge interdit, rouge transgression, nudités exposées, organes génitaux exhibés, sans aucune pudeur, à la passante aléatoire que je suis. De nouveau elle jouit en poussant des cris comme si son compagnon était en train de l’égorger. Celui-ci se contente de lui caresser le cou et de répandre ses baisers à cet endroit, comme un vampire sur sa victime. Miment-ils un meurtre érotique ? Jouent-ils à un jeu sexuel bizarre mêlant mort et volupté ? Drôle de fantasme, d’autant plus troublant que j’en fais partie par le simple fait d’y assister. Ensemble ils me font signe d’entrer pour me mêler à leurs ébats étranges. Non, je n’en ai pas envie. D’une certaine manière, à travers mon reflet sur la vitre, je vois déjà mon image au milieu d’eux. Pourtant je n’ai pas peur : en d’autres circonstances, l’expérience m’aurait ...