Un week-end torride. Samedi - Histoires de Sexe

Un week-end torride. Samedi

... arrivons au rayon lingerie, espace où les hommes ressemblent à des éléphants dans un magasin de porcelaine ou à de sournois pervers… C’est en tout cas mon ressenti, l’impression que toutes les femmes présentes m’observent comme si j’étais un satyre ! De partout des mannequins en plastique aux formes parfaites et parés pour la guerre de la séduction. Qui un string affriolant, qui un soutien-gorge à vous rendre aveugle, qui un porte-jarretelles à vous rendre fou… Un festival de fesses, de cuisses, de seins… de dentelles, de rubans, de transparences, de couleurs. Si seulement le paradis ressemblait à ça ! Mes deux femmes sont à la fête ! Les yeux comme des gosses devant un arbre de Noël illuminé. Un plaisir à les voir fouiller, s’appeler : « Viens voir celui-là.. », juger : « Non, ça ne m’ira pas », hésiter : « Il est où, le rose de tout à l’heure ? » Comme elles sont deux, c’est pire. L’une à droite, l’autre à gauche, ça se croise, se rejoint, se sépare ; je finis par être saoulé de ce lieu infernal, de ces lumières, de cette débauche de sous-vêtements. Laure m’accroche, m’attire, les yeux pétillants. — Amour, que penses-tu de ça, excitant non ? me dit-elle en me montrant un string noir avec des paillettes de strass, soutif assorti demi-transparent avec un petit haut en dentelle, à fermer par une sorte de ruban. Elle rit et me chuchote à l’oreille : — Avec ça tu me fais l’amour encore plus fort, en gardant le string, j’adorerai… Je l’embrasse tendrement. — Oui ! Tiens, je te ...

... l’offre ! Prends aussi autre chose, je ne regarde pas, fais-moi la surprise ! J’aime bien les bas aussi, n’oublie pas ! Les joues rosies de plaisir, les yeux émerveillés, elle s’écrit : — Oh ! merci ! Tu es gentil ! Oui je vais voir, autre chose, un truc à te faire craquer comme jamais… Et elle repart, croisant Clara, rayonnante. — Super ce qu’elle a choisi, Laure ! Et regarde, qu’en penses-tu ? me dit-elle en me montrant un slip boxer tout en voile, et bien sûr avec tout ce qui l’accompagne. C’est superbe, de bon goût, très sexy. Je lui précise que je lui offre, comme je l’ai fait pour Laure : pas de jalousie à créer ! Il faut assumer ! Après m’avoir ruiné la santé, elles me vident le portefeuille ! Ah ! Les femmes ! — Merci, merci… roucoule-t-elle en m’embrassant. Puis je m’esclaffe, examinant le redoutable accessoire : — Avec ça, ton mari n’aura aucune excuse, il va te violer sur le champ ! Interloquée, presque furieuse, elle me jette : — Mon futur mari ? Mais c’est pour toi que je l’ai choisi ! Tu es un ignoble individu ! Et elle se colle à moi et discrètement murmure : — On continuera à se voir, hein ? Un peu… Laure est d’accord, tu as vu ? Laure justement survient à ce moment, nous surprenant presque : — Et bien Clara, tu dragues ? dit-elle soupçonneuse, puis en riant : tu pourrais attendre que je sois partie ! Tu vas me le fatiguer, et tu n’auras pas ton cadeau ! Intrigué, benoîtement, je demande : — Hein ? Quel cadeau ? Laure sourit et chahute des deux mains son amie : ...