Les outrances d'un prêtre
Datte: 03/06/2018,
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... l’amour sans gêne pudibonde. Quand je t’ai vu ici, beau, en train de prêcher, Je t’ai voulu pour moi : oui, je suis égoïste. Pour te posséder, rien ne doit m’en empêcher. Allons ! La chasteté : quelle idée passéiste ! Prêtre Que deviendrai-je alors ? Moi qui suis respecté Comme le parangon de la stricte morale : J’entends déjà les gens, rieurs, se délecter. Je me rêvais évêque : adieu, la cathédrale ! Tiens ! Pas plus tard qu’hier, ici j’ai refusé À un couple qui est remarié l’hostie. Puis ils sont repartis, contrits, désabusés Car il n’est pour cela fait aucune amnistie ! Un pouvoir bâti sur la culpabilité, Qui se paye de mots, pour les dévots flatteuse, Tenant pour un péché la sexualité Car toute volupté est abjection honteuse. Le système est parfois inhumain et cruel ; J’ai vu excommunier une fille avorteuse Afin de conserver toujours je ne sais quel Empire vieillissant : sa morale est odieuse. Notre loi prime tout : nous sommes intransigeants. Qu’importe si la fille avait été violée. L’Église se soucie parfois bien peu des gens. À neuf ans une foi fut au dogme immolée.(13) L’emprise sur les gens est basée sur la peur De l’enfer, du mystère et de la destinée : C’est une hégémonie dont le discours trompeur A fait que la conscience humaine est piétinée. Elle Tes fidèles d’ici ne te méritent pas : Tu vaux mieux que cela, et tes pulsions viriles Ont parlé mieux que tout discours, car les appas De ton corps ne sont pas pour ces doux imbéciles. Alors je te pardonne, à ...
... supposer qu’un mal Ait pu être commis, car j’étais consentante À tout ce que tu as, d’un délire animal, Pratiqué sur mon corps quand j’étais pénitente. Cependant ne vas pas croire que j’ai menti En tout point : j’ai vraiment fantasmé sur ta verge Tout en me masturbant, et je te garantis Que j’ai eu du plaisir, mais j’étais encor vierge. Puis j’ai eu en tes bras d’intenses voluptés Qui dans tes jeux pervers ont été attisées, Bien plus profondes que tout ce que j’escomptais : J’étais offerte nue, béate, érotisée ! Tu méconnais l’humain dont le cœur est profond, Si profond qu’il permet tout l’amour qui se donne. Étrangement, ce sont les religieux qui font Les plus mauvais servants du feu de nos hormones. Prêtre Comment quitter l’habit que j’ai tant habité Qu’il fait partie de moi ? Je suis homme d’Église : C’est ma seconde peau. Il dit la probité De qui le porte : en lui, Dieu se matérialise. Comment me résoudre à perdre le lien social Que donne la mission saturée de prestige De curé qui me fait roitelet paroissial ? Non ! À perdre cela, il me vient un vertige. Elle Préfères-tu la corde ? Il n’est pas, non, trop tard Pour refaire le nœud qui enserrait ta gorge. Notre échange n’aura été qu’un avatar De ton destin qui va vers l’infernale forge. Si tu veux je pourrais aussi te crucifier Pour imiter le Christ au milieu de l’église. Tu seras suspendu sur le bois, gratifié De clous à tes poignets, parfaisant l’autolyse. Plutôt que de fixer les pieds, il serait mieux De planter la sédile au ...