1. Chère Marquise Ch. 02


    Datte: 22/07/2017, Catégories: Accouplements Érotiques,

    Chère Marquise absente, Tu peux sans doute aucun imaginer l'abattement qui s'empara de moi lorsque à mon retour, je trouvais ma boîte à lettres déserte comme la Cour au mois d'août. Et cet abattement se mua en tristesse lorsque j'appris que tu avais quitté Paris pour deux longs mois, sans un mot, sans peut-être même un regret pour moi. Quoi? Il m'allait devoir passer un interminable été sans nouvelle de toi, sans une indication qui m'aurait aidé à continuer cette histoire qui avait si bien commencé... J'errai donc, rongé par le chagrin de l'absence, solitaire et apathique, dans les salles vides de ce château qui, sans toi, n'est qu'une coquille vide de plaisirs... D'autant plus que, et crois bien que mes regrets soient aussi sincères que profonds, le temps nous est compté.... D'ici au moins d'octobre, j'aurai quitté et C. et le Ministère, allant vendre mon temps (compté –vulnerant omnes, ultima necat...), mon savoir-faire (limité) et mon intelligence (dévoyée) au plus offrant... J'ai toujours eu une âme de mercenaire... Mais baste, assez de lamentations, place à l'allégresse... que coule le champagne, que se dévêtent les filles et les garçons, et que bandent, baisent, transpirent et déflaquent ces corps impatients!! Voici donc ce qui jaillit, sans retenue aucune, de mon imagination surchauffée par la canicule ambiante, la vue de jeunes nymphes et d'éphèbes dévêtus par la chaleur, alimentée par la consommation –excessive, mais vive l'excès!! – de vin de Bandol.... Relation du ...
    ... souper organisé le *** par le chevalier de L** en l'honneur de sa bien-aimée maîtresse la Marquise de S** (écrit accompagné par les œuvres magnifiques de MM Donizetti, Bellini et Puccini) Après plusieurs jours de canicule, un orage bienfaisant avait lavé l'air de ses miasmes. Une fraîcheur bienfaisante baignant les salons tendus de soie pourpre et les jardins à la Française de l'hôtel particulier que le baron de C** avait bien voulu mettre à la disposition du chevalier de L** afin qu'il y organisât le souper donnée en l'honneur de l'élue de son cœur, l'ineffable Marquise de S** Depuis plusieurs jours, les jardiniers, tapissiers, décorateurs, et tous autres corps de métier, œuvraient sans relâche pour que tout soit prêt pour cette fête qui, selon ceux qui ont eu l'honneur d'y participer, allait rester dans les annales de la galanterie et de la volupté... Quatre lieux distincts avaient été préparés avec une attention particulière: la terrasse, où les rafraîchissements seraient servis; le grand salon où le souper proprement dit aurait lieu; les jardins, où les invités s'égayeront après le souper, le salon vert, enfin, où la Marquise et le chevalier consommeront, après tant d'attente, leur union, seuls en un tête-à-tête brûlant. Seules quatre personnes, choisies avec un soin extrême, avaient été invitées. Il y avait là Pierre, fidèle compagnon des débauches du Chevalier, accompagné d'une charmante jeune femme qu'il avait rencontrée quelques temps plus tôt, et prénommée Véronique. ...
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