1. Fièvres


    Datte: 22/07/2017, Catégories: f, ff, jeunes, école, douche, amour, revede, Masturbation Oral poésie, fantastiqu,

    ... merveilleux – je reviens vers la douce touffeur du lit où je serai sans défense face aux chimères des tréfonds de mon esprit enfiévré. Je vais finir ma nuit en leur compagnie. Quelqu’un pousse la porte, que j’avais oublié de fermer à clé, et avance lentement vers mon lit. Je perçois intuitivement une présence féminine, entends le souffle de sa respiration. — C’est moi, Magdalena, dit-elle. Je suis venue te voir parce que tu es malade. Comment le sait-elle ? J’aime le son de sa voix avec un délicieux accent : elle est péruvienne. Hier, en amphi de littérature, j’étais assise à côté d’elle. Elle est jolie. Non, le mot est trop faible : elle est ravissante. Toujours élégamment habillée, petites robes et bas fins, sexy, mais avec simplicité, sans aucune vulgarité. Et, signe encourageant, elle repousse systématiquement les avances masculines. Je n’ai jamais osé lui avouer qu’elle m’attire. Tendrement, elle pose sa main sur mon front. — Tu es brûlante. Laisse-moi te soigner… à ma façon… Elle repousse draps et couverture, relève ma chemise de nuit et bécote doucement ma fourche. Je sens son souffle frais sur ma vulve en sueur. Elle ne semble pas dérangée par l’odeur qui pourtant doit être puissante : celle de la maladie, mêlée à celle du désir. — Tu sens bon, murmure-t-elle, semblant lire dans mes pensées. Ses lèvres, d’où sortent des mots de tendresse, prennent une place immense dans mon esprit. La pensée même d’un baiser de sa part, bouche à bouche, m’enflamme. L’idée de partager ...
    ... nos fragrances, nos haleines de filles met littéralement le feu à mes sens. Le contact de ses lèvres à peine effleurées qui se promènent sur mon ventre et l’intérieur de mes cuisses provoque une excitation humidifiant plus encore mon petit chat poilu que je n’épile ni ne rase. Puis sa langue attaque franchement le clitoris qu’elle extrait habilement de son fourreau. Elle doit être habituée aux relations saphiques, car elle pratique le cunnilinctus avec un art consommé, en exerçant juste la pression adéquate sur ma petite colline des délices – cela dit, les débutantes sont souvent délicieusement maladroites. Elle positionne son muscle buccal exactement de la manière dont j’ai envie. Dans le même temps, elle agrippe mes deux mains dans les siennes pour m’empêcher de trop bouger. Rapidement, je jouis, en poussant de petits cris aigus. Je serre fermement les cuisses, emprisonnant sa tête, ce qui ne semble pas la déranger. Soudain, elle disparaît. Mes jambes se referment sur du vide. Elle n’est pas venue dans ma chambre, dont la porte est bien fermée : j’étais en train de me caresser moi-même, dans un état de conscience altérée. Sa venue est un songe, mais l’orgasme, lui, est bien réel, et il a été foudroyant. Il irradie encore dans mon bas-ventre et mes jambes. Dans le silence, il me semble encore entendre le son de sa voix douce. Laisse-moi te soigner. La fièvre m’a inspiré cette hallucination érotique, d’un réalisme étonnant. Fantastique. Et dire qu’il y a des gens qui prennent ...
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