1. Ma deuxième rencontre tarifée


    Datte: 23/07/2017, Catégories: fh, prost, Oral 69, préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, champagne, journal, portrait, tarifé,

    Pendant une semaine, cet argent est resté au fond de mon sac. La façon dont je l’ai gagné m’a un peu gênée au début. Et puis, j’en ai pris mon parti. Je suis même devenue intérieurement fière de l’avoir gagné : en une heure, le gain s’élevait à presque une semaine de salaire de la cadre moyenne que je suis. Briser les tabous n’était finalement pas si difficile que cela. J’avais vendu mon corps, je n’en avais pas souffert, ni dans mon intégrité physique, ni moralement, et je n’avais pas volé cet argent. Une dizaine de jours après ces "premiers pas d’escort", je publiai à nouveau mon annonce sur le Net. Toujours une seule annonce, sur un seul site, où je prenais soin de préciser mon statut d’occasionnelle. Quelques heures après sa publication, j’allumais mon téléphone dédié à ce que je devais bien appeler ma double vie. Comme je m’y attendais, la messagerie était engorgée. Je zappais d’office ceux dont la vulgarité me sautait aux oreilles. Je finis par noter les coordonnées et heures d’appel de quatre hommes, dont deux que je pouvais appeler de suite. Je composai le premier numéro, légèrement fébrile : même si je crânais intérieurement d’avoir réussi à dépasser mes limites, je ressentais une certaine appréhension lors de cette prise de contact. Je tombai sur une voix grave, presque rassurante, qui, après s’être brièvement présentée, me posa mille questions. Je répondais, en gribouillant sur un papier pour m’occuper et tromper ma fébrilité, sur mes pratiques et ma ...
    ... plastique, en donnant le plus de détails possible et en m’efforçant de paraître détendue et détachée, comme un gage de professionnalisme. Mon inconnu me demanda, dans son flot de questions, si j’acceptais la sodomie. Je n’avais pas pensé à cette question ! Pourtant, depuis toujours, je savais que cela faisait fantasmer les hommes… Comme une idiote, je n’avais pas pensé qu’on me demanderait aussi de monnayer cette partie de mon corps. De toute ma vie, je n’avais offert mon derrière qu’à celui qui est devenu le père de mon enfant, et uniquement pour lui faire plaisir ; je finis par répondre que cela nécessitait un supplément d’argent. Après dix bonnes minutes d’une conversation conclue sur la tenue que je devais porter, nous avions convenu d’un rendez-vous assez long, quatre-vingt-dix minutes plus tard, dans un bar près de chez lui. Cela me laissait tout juste le temps de me préparer. J’avais manqué trois ou quatre appels – c’est fou ce qu’il y a d’hommes qui cherchent des amours tarifées ! Mon portable à nouveau éteint, je fonçai à la salle de bains. Je passais dix bonnes minutes sous la douche, me frottant et me re-frottant, profitant de ma peau détendue par l’eau chaude pour peaufiner à l’aide de mon petit rasoir rose la douceur de mes aisselles et de mon intimité. Une fois séchée, je me passai un lait pour le corps, rendant ainsi ma peau soyeuse. J’enfilai ensuite un ensemble blanc, un shorty bordé d’un liseré de dentelles, avec un top à fines bretelles assorti. Je me maquillai ...
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