Ma deuxième rencontre tarifée
Datte: 23/07/2017,
Catégories:
fh,
prost,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
champagne,
journal,
portrait,
tarifé,
... légèrement, "pas comme une pute", ne pouvais-je m’empêcher de penser. Je lissai mes cheveux, passai une paire de bas auto-fixants, blancs aussi. Je m’admirai un temps dans le miroir de ma chambre, avant de passer un chemisier blanc et mon tailleur bleu marine, complétant ainsi avec des escarpins le look "escort occasionnelle et raffinée" dont je me vantais dans mon annonce. Je glissai des préservatifs et un petit tube de gel lubrifiant dans mon sac, pris mes clefs et sortis de l’appartement. L’appréhension me saisit à nouveau une fois au volant de ma voiture. Je ne pouvais m’empêcher de penser "et si je tombais sur un maniaque ?", ou "et si c’était un serial-killer ?". C’est pour cela que j’avais donné rendez-vous, comme lors de ma première fois, dans un lieu public. J’étais pertinemment consciente que, lieu public ou pas, le risque existait tout de même. En même temps, je me sentais à nouveau en train de briser un tabou. Ce mélange de peur et de fierté me donnait, bizarrement, une impression de liberté. Je garai ma voiture à environ cinq cents mètres de notre lieu de rendez-vous, préférant finir le chemin à pied pour me détendre. Je regardai ma montre quand la brasserie fut en vue, j’étais juste à l’heure. ---oooOooo--- Je passe devant la terrasse couverte, je le vois, tel qu’il s’est décrit : la petite cinquantaine, un tout petit embonpoint, les cheveux très légèrement poivre et sel, en jean, chemise claire et veste sombre. J’entre lentement, la porte me semble lourde, ...
... mon cœur bat fort ; je passe entre les chaises pour le rejoindre, il me fait un petit sourire, plie son journal et, d’une main, bouge la chaise à côté de la sienne. Je m’y assois, pose mon sac sur la table, et dis "bonsoir, je suis Pauline" (c’est mon prénom d’emprunt). Il me répond que je suis encore plus jolie que ce que laissent deviner les photos (pour partie floutées) de mon annonce, et me demande si je veux boire quelque chose. J’acquiesce en souriant, et sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit, il hèle un serveur et commande une coupe de champagne. Nous trinquons, je me sens à la fois maladroite et forte. Il se présente, prétend se nommer Philippe. Il est divorcé depuis cinq ans, il habite à côté d’ici. Tout à coup, au milieu de notre conversation, il se penche vers moi et me glisse à l’oreille : — Allons-y, j’ai très envie de vous. Nous nous levons, il paie nos consommations, et nous retrouvons dans la rue ; il me guide doucement et, en moins de cinq minutes, nous arrivons à un immeuble des années 70, avec une grande entrée en dallage clair. L’ascenseur se referme et nous emmène au deuxième étage ; je sens une main frôler ma hanche. Nous sommes dans un bel appartement de célibataire. Il y a encore une tasse à café sur la table de la salle à manger. "Philippe" me propose une autre coupe de champagne, je refuse : j’ai l’estomac vide, je ne tiens pas à avoir la tête qui tourne. — Alors vous serez ma boisson, dit-il en souriant. Sur ces mots, il m’attrape par la ...