1. La meute


    Datte: 23/06/2018, Catégories: grp, amour, cérébral, conte, portrait,

    ... salive. Sans qu’il demande rien, elle lui présente sa croupe somptueuse, elle l’appelle, elle le désire, elle lui montre sa chatte inondée. Elle se retourne, prend sa queue dressée dans sa bouche, l’aspire énergiquement, s’offre à nouveau à lui, sur le dos, écartant haut les cuisses. Elle le supplie, elle pleure, elle veut sentir dans ses entrailles la bite du vainqueur, elle tremble de l’angoisse de ne pas avoir encore été baisée par lui. Alors, sans précipitation, il examine les gencives d’Alfa, il soupèse ses seins, palpe son ventre, tâte ses reins, inspecte son trou du cul, entrouvre ses lèvres intimes, l’explore jusqu’entre les doigts de pieds. Puis il la grimpe, s’enfourne au plus profond, lentement pour ne pas se blesser le prépuce et commence sa besogne, se branle en elle, pousse son gland décalotté et recalotté par le mouvement dans la fente étroite. Je regarde hypnotiquement ses couilles gonflées battant les fesses d’Alfa. Il ne cherche pas à la faire exulter : il veut la posséder, la troncher, la gaver de son foutre gluant, qu’elle paye toutes les humiliations subies depuis qu’il essaye de devenir le dominant. Alors, quand elle monte vers sa jouissance, il le sent et déconne subitement, la retourne, lui cambre la croupe et sans ménagement, sans préparation, il l’encule totalement et décharge complètement ...
    ... en se délectant du cri de détresse orgasmique qu’elle pousse pour lui. Il est le maître maintenant, il la fécondera une autre fois. Repu, il s’endort et elle le veille en soufflant délicatement sur son front pour le rafraîchir de ses efforts. Je lèche le sperme qui suinte du cul d’Alfa pour ne pas qu’elle le garde inutilement en elle. À l’entrée de la grange, le reste de la meute domestique – que je rejoindrai bientôt dans les ténèbres du dehors – inquiète de se muer en horde, regagne indolemment son gîte en psalmodiant la nouvelle liturgie. Mon travail à présent consiste à tailler la vigne en échange d’un repas frugal. Mes relâches à baiser quelques femelles malodorantes, celles qui n’appartiennent à personne, même pas nettoyées du foutre précédent, debout contre une cloison branlante. Mes récréations, à assister silencieusement, au milieu des autres, aux accouplements d’Alfa, enragée de plaisir, avec le nouveau chef. Mais aussi à retrouver mes forces et à me battre pour reprendre ma place dans la hiérarchie. Et un soir, Alfa, les cuisses ouvertes, les jupes relevées, assise derrière l’embrasure de la lucarne du grenier, me choisira en caressant sa vulve dégoulinante d’une liqueur fraîche, pour affronter celui qui la lasse déjà par ses copulations laborieuses et insipides. Et, cette fois-ci, je saurai comment mourir. 
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