Amélia la danseuse, Amélie la rousse...
Datte: 28/06/2018,
Catégories:
f,
asie,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
cinéma,
danser,
collection,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Pour l’état civil, pour sa mère, pour quelques amis intimes et pour le jour, c’est Amélie. Pour sa concierge, pour son agent, pour le public d’initié ou pour le monde de la nuit, c’est Amelia. Amelia ! C’est plus exotique, plus chaud, plus … artiste ! Amélie est une jeune femme rousse. Sa chevelure, courte, très courte, couronne un visage régulier aux yeux gris vert, un nez aquilin qui domine une bouche aux lèvres fines et très sensuelles. Deux pommettes saillantes marquent un visage déterminé. Amelia exécute tous les soirs différents numéros de danses très érotisantes, dans des clubs privés de la capitale où elle termine toujours nue, allongée sur la scène, les spectateurs n’ayant plus qu’à contempler un ventre plat qui se creuse et se gonfle au rythme d’une respiration qui montre un effort intense, avant que la lumière ne s’éteigne et laisse place à un nouveau numéro. Amélie ! Je l’ai rencontré, un soir, au sortit d’un célèbre club privé parisien, alors qu’il faisait un froid de canard et comme souvent en pareil situation, aucun taxi ne pointait le bout de son capot à l’horizon. Je l’ai abordé à la sortie des artistes du club, en lui expliquant que je réalisais, pour la presse, des portraits de femme d’exception et que je souhaitais l’ajouter à "ma galerie". Surprise par cette demande, elle m’a d’abord toisé, de haut en bas puis de bas en haut, et en serrant son manteau en peau de mouton autour de son cou, après quelques secondes de silence, elle a seulement accepté de ...
... venir prendre un café, mais là, tout de suite. J’ai suivi son pas nerveux, rapide et souple jusqu’à un café qui reste ouvert toute la nuit. Elle en a poussé la porte, adressé un salut jovial au barman et, en habituée, s’est dirigée vers un coin où elle s’est affalée puis pelotonnée sur la banquette. — Je n’ai pas l’habitude des journalistes, commence-t-elle, à voix basse et chaude, mais tu vas me dire ce que tu attends. Surpris par le tutoiement, j’enchaînais sur le même registre : — Je viens de te voir danser, là au Club, et avant au Cabaret où j’ai suivi les deux représentations, et de nombreux détails ont attiré mon attention …— Des détails ? Elle me fixe, droit dans les yeux, en affichant un sourire un peu narquois. — Oui, des détails, infimes, qui ne m’ont pas laissé … indifférents.— Et lesquels ? La question qui tue et qui est pour le moins embarrassante, y compris pour un journaliste. En effet, comment expliquer à une femme, lorsqu’on est un homme, que l’on vient de la surprendre en flagrant délit de jouissance, de plaisir, surtout quand on ne la connaît pas ? Et que cette jouissance s’est déroulée, sous vos yeux et devant ceux d’un public voyeur mais qui n’a peut être pas vu la même chose que vous. C’est vrai que j’ai pris l’habitude de chercher dans le monde féminin, des exemples de femmes qui connaissent des plaisirs un peu exceptionnels dans des lieux incongrus (mais pour ce genre de plaisir, existe-t-il seulement des lieux incongrus ?) ou qui connaissent du plaisir ...