-
Partie de campagne
Datte: 24/07/2017, Catégories: Anal Humour, Mature,
L'affaire fut rondement menée. Il fallait remplacer au pied levé unecousine rapace auprès de l'oncle du mari. Une part de succession étaiten jeu. Il fallait circonvenir le vieux avant qu'il ne passe l'arme àgauche. J'étais tout indiquée. Ce libertin avait toujours eu un faiblepour moi. En fait j'y fus forcée. J'ai toujours désapprouvé cesméthodes. Mon mari n'avait de cesse de me jeter dans les bras des autresquand ceux-ci pouvaient lui servir. De nature docile j'ai toujourséprouvé une terreur de lui. D'une voix douce et cependant impérieuse ilme représenta que mon dévouement à l'égard du bonhomme servirait tout lemonde. Ce ne serait que l'affaire d'une semaine.Je convins avec mon patron de poursuivre mes opérations en télé travail.Il me savait suffisamment aguerrie pour remplir mes missions. J'avaisdépeint en noir ma situation. Ayant perdu son père il y a deux ans, ilétait tout à fait sensible aux désarrois de la vieillesse. Jefrissonnais cependant de devoir m'enterrer près de dix jours dans unbled pourri. J'ai toujours honni ce coin de campagne. La belle bâtissede l'oncle était une ancienne ferme contiguë à deux voire troishabitations. Tout cela formait un hameau famélique. Le village le plusproche était à trois kilomètres.Mon blues s'ajoutait que je m'éloignais aussi d'un amant dont je doutaisà l'époque. Cette séparation était des plus mal venues. Peut-être enprofiterait-il. Bref je prenais ce séjour comme un exil et une punition.Je pris sur moi de ne paraître boudeuse à ...
... ce vieil homme. Il avaitsingulièrement déchu depuis l'année dernière. Il n'avait plus sa lueurde malice dans les yeux. Le timbre de la voix devenu plus caverneux nedispensait plus tant ses propos galants. J’avais un spectre devant moienfoncé dans son fauteuil. Etait-il enclin encore à la bagatelle ?Séduire ici devenait déplacé.Je rapportais à mon homme mes mauvaises impressions. Accentuant le traitj'expliquais que mon charme n'agissait plus et que tout autre femme eûtici échouée. Sa libido semblait s'être évanouie. Il était bon pourl'hospice et les futures bondieuseries. J'arrivais trop tard. J'yperdais mon temps. Mon mari furieux ne voulut rien entendre. Il mefallait essayer. Son ton était menaçant. Il ne pouvait se résoudre àperdre cet argent. Je n'y couperais pas. Je devrais apporter l'assuranceque je m’étais totalement investie. Je devais retourner à l'assaut.En fait Paul car il faut restituer un prénom à ce vieillard, avait étésujet à une crise qui l'avait pas mal ramolli. Peu à peu après ilrecouvra ses esprits et assez de forces. Ma présence sembla ajouter à cerevirement. Du ton galant que je lui connaissais il dit : "Vous êtes monange et aussi l'hirondelle qui annonce le Printemps." J'avais tout faux.Ce libidineux se remettait parfaitement dans son esprit de tous nosanciens jeux. Notamment qu'il m'avait tripoté sous la table. Mon marim'abjurant de le laisser faire. De toute façon il faisait cela à toutesles jolies femmes.N'empêche il me faisait pitié. Lucide il convint ...