1. La salope (3)


    Datte: 03/07/2018, Catégories: Erotique,

    La découverte Ce premier pas vers un univers où je découvrais que le cran pouvait payer, je m’étais bien résolue à ne plus jamais l’oublier. Mais le stagiaire ne pouvait servir qu’une fois et du reste c’était bien ainsi. Ce genre de bravade ne devait, ne devrait pas se renouveler deux fois avec le même individu. Yann m’avait ouvert les yeux, et je me lançais donc sur un chemin, un parcours assez jouissif. Finalement, j’aurais presque pu le comprendre dans sa démarche. Cette adrénaline qui montait en moi, à chacune de mes rencontres occasionnelles avec des types de hasard. Bien sûr, certains auraient voulu une suite, mais je refusais systématiquement. Ou ils se contentaient de ce que je leur offrais, ou ils n’auraient rien du tout. Et dans ce genre de contact, il arrivait souvent que les ébats ne soient pas d’une qualité supérieure. Mais pour mon moral et pour l’hygiène, ce n’était jamais mauvais. Finalement j’adorais ces petits jeux où la souris n’était pas toujours celui ou celle que l’on croyait. Par contre il se pouvait que tombant sur une perle rare, un amant hors du commun les choses devenaient si complexes que j’y passais la nuit. Jamais plus loin que l’aurore, et ensuite je m’évanouissais dans le petit matin sans que mon partenaire de l’instant ne sache même mon prénom. La peur, quand ces amants occasionnels étaient par trop excellents, c’était que je risquais de m’attacher. Alors la fuite devenait synonyme de salut. Ce que mon unique amour m’avait enseigné, c’était ...
    ... que l’on pouvait, nous aussi, (sous-entendu les femmes) baiser sans amour. Et je réussissais assez bien à ce drôle de manège. Je pourrais narrer mille et une petites aventures sans lendemain que cette période de ma vie avait ouvertes. Mais cela lasserait et serait sans nul doute trop répétitif et je me contenterai donc de celles plus marquantes, plus spécifiques également. L’une d’entre elles débutait un samedi matin. Pourquoi ce jour plutôt qu’un autre dans la semaine ? Peut-être parce que c’était un samedi et que les weekends je ne travaillais pas. Les dernières lessives m’avaient fait voir que ma lingerie intime devenait sinon obsolète, au minimum démodé. Et je profitais donc de ce jour de relâche pour me rendre dans des magasins où ce genre d’articles se trouvait. La boutique, là où je me fournissais depuis des années, était une des plus chic, une des plus chères aussi. Ce qui soit dit en passant, n’était pas forcément synonyme de meilleure qualité. Nous étions un de ces jours où le soleil permettait bien des légèretés dans les tenues. Jupe courte, chaussures plates, top plutôt aéré, je me promenais donc entre des étalages, des portants remplis de ces babioles dont nous les femmes nous raffolons. De loin, une jeune vendeuse, cheveux bien relevés en chignon, tailleur bien coupé, me suivait des yeux. Pas trop de clientes dans l’échoppe où les pièces raffinées luxueuses côtoyaient d’autres ensembles plus classiques. Je touchais ici une culotte à la texture douce, ailleurs un ...
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