1. Giséle à temps perdu (1)


    Datte: 05/07/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    ... lui proposa un rendez-vous. Ne sachant toujours pas de quoi il s’agissait mais, prise au jeu, elle accepta. L’endroit était hors d’âge, un peu à l’écart, une bâtisse qui avait dû servir d’entrepôt, maintenant reconverti en bureaux bon marché. Au milieu des sonnettes de l’interphone Gisèle reconnut le nom de son interlocuteur. Quelques secondes plus tard elle se trouvait devant la porte de PRIVATE PRODUCTIONS, un peu intimidée. Elle respira amplement et toqua ; Roger Blanquart était un homme fort quelconque, commun, il la salua et la fit entrer dans son bureau, lui signifia le fauteuil face à lui et lui proposa un verre qu’elle accepta. « Walter vous a dit ce que je faisais ? » lança t-il devant l’air perplexe de la sexagénaire. »A vrai dire non » répondit-elle. Elle n’allait pas non plus lui révéler si soudainement le contenu de la conversation qu’elle avait eu avec son nouvel ami. « J’ai une agence qui propose des photos de charme à des clients privés, pas de magazine ou ce genre de choses. Disons que je connais le goût des personnes pour lesquelles je travaille et je leur propose ce qu’ils souhaitent pour un prix, ma foi, assez élevé. C’est du sur mesure en quelque sorte, rien de vulgaire, bien entendu» Gisèle savait où elle en était, l’explication était fort claire. Elle ne répondit rien. «J’ai quelques clients que votre profil pourrait intéresser » Puis il lui demanda si elle travaillait. Elle lui répondit qu’elle était à la retraite ; il rajouta alors que cette ...
    ... activité pouvait l’aider à compléter son revenu sachant de plus qu’il s’agissait toujours de liquide . Gisèle ne répondait toujours rien perplexe. Le type sortit alors un press-book remplie de photos la plupart fort sages. Elle le feuilleta, il y avait là toutes sortes de filles et de femmes posant dans des décors les plus factices. La particularité venait des tenues : mariées, avocates, hôtesses de l’air,... Gisèle était songeuse. L’homme n’insistait pas. Il lui dit simplement de le recontacter si la proposition l’intéressait. Elle lui répondit qu’elle allait réfléchir et prit congé. Une fois rentrée, elle pensa la chose. D’un côté c’était complètement loufoque pour elle, mais en même temps cette opportunité de vivre quelque chose de spécial, de nouveau au regard de sa vie si terne... Et puis il y avait aussi la possibilité de gagner facilement de quoi arrondir ses maigres revenus. Elle téléphona à Walter qui lui confirma que le personnage était clean et ses propositions honnêtes .Deux jours plus tard elle rappelait Roger Blanquart. Elle se dit susceptible d’être intéressée et lui demanda la marche à suivre. Elle lui demanda également si son anonymat serait garanti. Blanquart la rassura en lui disant que si ses clients payaient si chers les clichés, c’était pour être les propriétaires et que l’opération se faisait toujours sous contrat. Pour le reste il lui donna à nouveau rendez-vous. Cette fois-ci il la reçut dans la pièce attenante au bureau, qui se révéla être le studio qui ...
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