Je découvre
Datte: 24/07/2017,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
pénétratio,
confession,
extraconj,
Moi, Émilie Tout d’abord, il faut que je me présente. Émilie, 35 ans, Parisienne, mariée et maman d’un petit garçon. J’ai rencontré mon mari à l’âge de 24 ans, vers la fin de mes études. Fille unique d’une famille « moyenne plus » aux origines bien françaises, comme mon mari, le fils cadet chéri de « bonne » famille également, très aisée. Premier aveu. L’amour n’est pas tout. L’argent compte aussi. Aveu terrible que d’exprimer le fait qu’à sentiment égal, l’argent fera la différence. Ne pas se méprendre. Ce n’est pas le critère numéro un, mais c’est un paramètre qui est pris en compte quand il s’agit de construire sa vie. Donc, mariage à 28 ans, robe blanche, église, vœux. Voyage de noces dans des îles. Retour à la vie parisienne. Un bon job qui assure les dépenses courantes, des copines, des sorties. Une vie parisienne assez aisée. La stabilité d’un mari qui gagne confortablement sa vie. On est bien. Je suis bien. La trentaine arrive. L’envie de se reproduire aussi. Les relations sexuelles deviennent plus « organisées » en vue de l’objectif partagé. Et ça marche. Bonheur partagé de découvrir que je suis enceinte. Amour de mon mari. La grossesse est une parenthèse de calme et de sérénité. Le bonheur de la naissance. Lebaby blues est un mythe ; mon petit cœur est un ange. Je suis heureuse. J’aime mon mari, nous reprenons une vie amoureuse normale. Mon petit cœur grandit. Les semaines s’écoulent au fil de la vie parisienne trépidante au cours de sorties entre copines et grâce ...
... à l’aide des baby-sitters. Les week-ends sont reposants au sein de la demeure de la belle-fille de mon mari à la campagne. Tout va bien. Juste peut être une toute petite ombre d’ennui parfois. Le choc Il a suffi d’un petit choc. Un matin d’automne. En sortant de la crèche. En reprenant mon vélo pour aller travailler. Une inattention en reprenant la route. Un 4x4 à la con de parisien encore plus « stupide bobo » que moi. La roue avant de mon vélo détruite. Une énorme frayeur. Le conducteur du 4x4 s’appelait Antonio et il allait me conduire au bûcher. Le premier contact fut inamical. Je fulminais contre ce « con » et lui était forcément pressé et fulminait contre cette « conne ». Il fut très con, refusant de transporter mon vélo dans le coffre de sa grosse bagnole parce que celle-ci était neuve. Cette inimitié n’était pas feinte. Et puis il dégageait quelque chose de très compte, les cheveux gominés en arrière, la veste de costume avec le jean ajusté, les bottines. Une caricature. J’aimais pas et ce n’était pas feint. Il s’est barré en me laissant sa carte. À son image. Une espèce de dorure en relief sur du noir. Il était architecte. J’ai attaché mon vélo et j’ai pris le parti d’aller au travail à pieds. Je n’étais pas obligée de l’appeler. J’aurais pu faire réparer mon vélo et basta. Mais j’avais envie de le faire chier. Je voulais qu’il me rembourse la réparation. Je crois qu’il n’y avait rien d’autre à ce moment-là. Je crois vraiment, même si j’ai pu douter par la suite. Les ...