1. Je découvre


    Datte: 24/07/2017, Catégories: fh, extracon, inconnu, pénétratio, confession, extraconj,

    ... excuses Je l’ai appelé. Et là, changement total de ton. Il s’est excusé de son comportement expliquant qu’il était pressé et vraiment sincère dans ses excuses. J’ai été prise de court. Désarçonnée par ce revirement, j’ai voulu laisser tomber, considérant même en mon for que ma réaction avait peut-être été disproportionnée. C’est lui qui a insisté pour prendre en charge la réparation et m’a proposé qu’on règle ça en prenant un café près de chez moi. J’ai essayé de lui dire que ce n’était pas la peine, mais j’ai cédé devant son insistance à s’excuser vraiment de son comportement. On s’est donc revu un début d’après-midi et on s’est serré la main. Nous nous sommes excusés mutuellement, lui de son comportement odieux sur le moment, moi pour ma réaction sans doute trop vive. Ce qui a changé les choses, c’est ce coup de fil qu’il a reçu à ce moment-là. Il s’est excusé de décrocher. Il a parlé peinture et argent. J’aime la peinture et autres activités artistiques. Il a prononcé le nom d’un peintre contemporain que j’apprécie beaucoup. Les sommes qu’il associait aux œuvres me semblaient délirantes, en tout cas en dehors de l’échelle que je connaissais. Il a raccroché. Je l’ai immédiatement interrogé sur ce peintre ou plutôt cette peintre. Et on s’est découvert des goûts communs en matière de peinture. À une différence près, il ne dissociait jamais les œuvres de leur valeur. On a discuté une heure à bâtons rompus. Il m’a parlé d’une expo dans le quartier du marais d’un peintre que ...
    ... j’aimais. Il m’a dit que la galerie resterait ouverte quelques jours plus tard jusqu’à minuit à l’occasion de la présence du peintre qu’il connaissait un peu. Il m’a proposé de venir à cette occasion si j’étais intéressée et qu’il pourrait me présenter le peintre. On s’est quittés comme ça, je lui ai dit que je viendrais peut-être et il m’a répondu que ça lui ferait plaisir. J’ai eu l’impression qu’il essayait de me draguer un peu. Je crois que j’ai légèrement rosi. Il n’était plus question de vélo. La galerie Les jours qui ont suivi, il m’est arrivé de penser à lui. J’étais troublée. Il ne correspondait pas à mon « type » d’homme. Il était plutôt pas mal physiquement, mais sa manière de s’habiller, de se coiffer, sa voiture, son job… Ce n’était pas moi. Et en plus, il « puait » le fric… Mais je découvrais que ça me troublait. Et puis il aimait la peinture, contraste saisissant avec sa face primaire. J’étais troublée. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été troublée par un homme. Comme ça faisait longtemps que je ne m’étais pas habillée, maquillée, apprêtée en pensant à un homme. Ce que je fis avant d’aller à la galerie pour l’ouverture nocturne. J’ai menti à mon mari alors qu’il n’y avait pas à mentir. Je lui ai dit que je rejoignais une copine pour cette ouverture nocturne. Je suis arrivée vers 21 h 30, je crois. Il n’était pas encore là. Le peintre lui était là et accueillait les visiteurs. La galerie était petite, il y avait une vingtaine de visiteurs, guère plus. J’ai ...