Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 25/07/2017,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
BDSM / Fétichisme
mélo,
... colorèrent un peu de rouge, et elle continua : il y a si longtemps si tu savais. Elle était émouvante, complètement abandonnée, comme une petite fille ayant eu un gros chagrin. Des larmes coulèrent lentement de sous le masque et descendirent le long du visage. Mireille se pencha et déposa un baiser tendre et chaste sur les lèvres entrouvertes et chaudes. — Je reviens, repose-toi. Puis elle se releva, éteignit la lumière et ferma doucement la porte. Revenue dans le salon, elle ramassa les vêtements qui traînaient par terre. Elle suspendit la jupe et la veste, réunit le chemisier, le soutien-gorge, les bas et le petit slip-porte-jarretelles qui lui avait tant plut. Il était trempé du suc de son amie et elle ne se retint pas de le porter à ses narines. L’odeur était douce et un peu poivrée. Une odeur de plaisir féminin, propre, nette, plaisante. Elle posa ses lèvres sur le fragile vêtement et ferma les yeux quelques secondes. Qu’il était doux de faire l’amour comme cela, se dit-elle. Cependant elle se sentait un peu frustrée, et son ventre lui rappelait que lui aussi aimait être caressé et fouillé. Elle posa sa main sur son sexe à travers sa robe et sa culotte et frissonna. — Allez ma vieille, ce n’est pas le moment. On verra ça tout à l’heure se dit-elle. Elle reprit les vêtements de son amie et les amena dans la chambre. Ouvrant son armoire elle en tira une longue chemise de nuit en soie blanche et dentelle, à peine opaque, ainsi que le déshabillé qui allait avec, et les posa ...
... sur son lit. Elle se déshabilla, tria et rangea ses vêtements, enfila à même la peau une sorte de gandoura en coton bleu ciel, puis se dirigea vers la salle de bain. Elle n’alluma pas la lumière, se contentant de laisser ouverte la porte du couloir. La clarté diffuse qui pénétrait dans la pièce suffisait assez pour y voir. Elle prit le tabouret de la table de maquillage et s’assit à côté de la baignoire. Elle posa une main sur le front de son ami et lui demanda : — Comment vas-tu maintenant ?— Mieux, beaucoup mieux. Merci pour tout. Mireille régla différemment les paramètres de la baignoire. Les bulles cessèrent et les jets d’eau se firent plus forts. Le téléphone sonna. — Je te laisse quelques minutes et je reviens.— Mireille Leloir, j’écoute.— Bonsoir, c’est Pierre comment vas-tu ?— Bien et toi ?— Tu me manques.— Toi aussi. Comment se passe ce congrès ? Des conquêtes ?— Le congrès se passe bien et moi je suis sage comme une image.— Menteur.— Je te promets que si. Serais-tu jalouse ?— Oui. Je te veux pour moi seule.— Pas de problème. Je ne toucherai plus une autre femme. Sauf si tu me laisses tomber.— Pourquoi veux-tu ?— Sait-on jamais. Ils badinèrent comme cela pendant quelques minutes. Mireille ne dit rien de son début de soirée. Il était trop tôt encore mais elle se promettait bien de tout raconter à son amant dès que possible. — Tu rentres quand ?— Demain dans la soirée. Je te vois en arrivant ?— J’espère bien. Tu es déjà parti depuis deux jours. C’est long.— Je t’aime ...