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Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 25/07/2017, Catégories: ff, amour, volupté, BDSM / Fétichisme mélo,
... des rendez-vous et déplacements qu’il devait faire dans les prochains jours. La semaine suivante une réunion professionnelle devait avoir lieu à Lyon, et il serait absent du mercredi au vendredi. Mais il laisserait un numéro de téléphone et de télécopie où le joindre en cas de besoin. Mais rien ne devait arriver qui justifiât qu’elle s’inquiète. De toute façon en cas de besoin, autre que professionnel, elle pourrait toujours s’adresser à Françoise qui saurait l’aider ou la conseiller. Le jeudi suivant, Pierre était à son congrès, Aline se rendait à l’agence. Elle pestait contre le brouillard épais qui couvrait la campagne et l’obligeait à rouler très doucement. Si c’était comme ça tout le long du chemin elle finirait par être en retard. Ce qu’elle n’appréciait pas du tout. Elle avait mis ses codes plus par sécurité que pour mieux y voir, car cela ne lui apportait pas un centimètre de vision en plus. Elle finit par arriver et gara sa Clio sur le parking de l’agence. Se précipita pour aller ouvrir la porte, prenant à peine le temps de fermer ses portières. La journée fut comme le matin. Le brouillard ne se leva pas et le soir venu on n’y voyait strictement rien. L’autre côté de la place se devinait à peine grâce à l’éclairage public et Aline se faisait du mauvais sang pour la route du retour. Le soir venu, elle ferma soigneusement l’agence et sortit sur le parking. Elle monta dans sa voiture mis le contact et pesta car rien ne se passa. Renouvelant la manœuvre elle fut bien ...
... obligée de constater que c’était la panne. Brusquement elle réalisa qu’elle avait complètement oublié d’éteindre ses lumières le matin. Batterie à plat elle ne risquait pas de démarrer. Où trouver un garage ouvert à 19heures se demanda t elle. Ne connaissant pas la ville elle était bien ennuyée. Le découragement s’empara d’elle, elle sentit sa poitrine se serrer et un gros sanglot lui échappa. Immédiatement elle se mit à pleurer comme un enfant sans pouvoir se contrôler. Tout lui revenait en tête, les jours heureux avec son mari, son fils, les sorties en famille avec ses parents. L’accident qui l’avait privé de tout cela, qui la laissait seule sur un parking sans que personne ne puisse l’aider, sans savoir qui appeler au secours. Sa détresse se nourrissait de son chagrin, son chagrin s’enflait de sa détresse. Au bord de la crise de nerf elle restait là, couchée sur son volant sans pouvoir faire le moindre mouvement. Mireille l’avait entendue fermer l’agence et monter dans sa voiture. Elle n’entendit pas cette dernière démarrer, mais cela ne la marqua pas. Une demi-heure plus tard, alors qu’elle ouvrait la fenêtre de sa chambre à coucher pour en fermer les volets elle vit la Clio toujours sur le parking. Il lui sembla voir quelque chose de bizarre dans la voiture, comme si quelqu’un était couché sur le volant. Ne pouvant rien voir de plus d’où elle était, elle descendit les escaliers et découvrit Aline et sa détresse. Elle l’appela et n’obtint pour toute réponse que de gros ...