Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 25/07/2017,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
BDSM / Fétichisme
mélo,
... sanglots. Elle comprit immédiatement que c’était assez grave et décida d’emmener la jeune femme jusqu’à la pharmacie, le temps qu’elle se calme et puisse s’expliquer. II lui fallut carrément l’extraire de la petite voiture et presque la porter jusqu’à l’officine. Elle l’installa sur un fauteuil dans le bureau et repartit à la voiture chercher le sac à main de la jeune femme et fermer le véhicule. Chemin faisant elle se remémora ce que Pierre lui avait dit de la situation d’Aline. Elle pensa tout de suite à un gros coup de cafard. Revenue dans son bureau, elle constata que la situation ne semblait pas s’être améliorée. Aline hoquetait toujours et était incapable de s’expliquer. Elle tenta de lui faire boire un verre d’eau mais sans succès. Mireille s’approcha de la jeune femme et la prit par les épaules, la secouant doucement. — Aline remettez-vous, que vous arrive-t-il ? Les bredouillements qui lui répondirent, entrecoupés de sanglots et de larmes ne la renseignèrent guère. — Buvez un peu d’eau cela vous fera du bien. Reprenant un peu ses esprits Aline réussit à avaler quelques gorgées. Mais elle n’était visiblement pas en état de reprendre sa route. Mireille lui proposa de monter jusqu’à l’appartement où elles seraient mieux installées pour parler un peu. Ramassant toutes les affaires qu’elle avait ramené de la voiture, elle poussa Aline dans l’escalier et la guida jusque dans le salon. Elle l’installa sur le canapé et lui proposa de lui faire une infusion de tilleul avec ...
... un peu d’eau de fleur d’oranger. Cela lui ferait du bien et lui permettrait de s’expliquer un peu si elle le souhaitait. Ce qui fut dit fut fait, et elles se retrouvèrent face-à-face, un bol de liquide odorant à la main. Quelques minutes plus tard ayant retrouvé à peu près ses esprits, Aline racontait ce qui lui était arrivé. Le brouillard, la panne, les souvenirs, le cafard, la peur, la solitude, personne à appeler, puis le découragement et la crise de nerf qui l’avait comme anéantie. Cette évocation ramena chez elle de gros sanglots et elle se remit à pleurer. Mireille s’approcha d’elle et lui mis la main sur l’épaule pour tenter de la calmer à nouveau. — Pleurez tant que vous voudrez, ça vous fera du bien. Ne vous gênez pas pour moi. Je suis là pour vous aider, rien ne peut vous arriver maintenant. Brutalement, Aline s’effondra sur l’épaule de Mireille. Celle ci reçu le corps fiévreux et agité de sanglots incoercibles dans ses bras. Elle caressa les cheveux en un geste maternel d’apaisement, puis les joues et le cou de sa protégée. Celle-ci se calmait peu à peu et bougea, ce qui la fit glisser de l’épaule au genou de Mireille. Sans s’en rendre compte comme un gros bébé terrassé par son chagrin, Aline s’installa sur le dos, la tête reposant au creux du giron de Mireille. Incidemment la main de celle-ci frôla un de ses seins et la jeune femme eut un long frisson. La chaleur de ce corps couché sur ses genoux, la tête reposant contre le bas de son ventre et dont elle sentait la ...