1. Les émois de Valériane - 2/3


    Datte: 24/07/2018, Catégories: fh, hplusag, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, attache, totalsexe,

    Selon une idée originale de G. Vieux. Résumé de l’épisode I :Valérie, jeune fille de vingt ans, quelque peu innocente manque de se faire violer par un quinquagénaire alors qu’elle fait de l’auto-stop. Georges cependant n’est ni assez fruste, ni assez rustre pour prendre de force ce qu’il souhaite qu’on lui offre et elle ne tarde pas à tomber dans ses bras. Depuis cet épisode, c’est-à-dire un peu plus de deux mois, je n’ai plus eu la moindre nouvelle de Georges. Au lycée nous ne nous sommes pas croisés et c’est tant mieux ainsi. Je suis sortie avec Bertrand, une proie facile, juste mon âge, mignon comme un cœur et muet comme une carpe, excepté quand il parle de foot ce dont je ne cause jamais. Au lit, on a envie de le secouer même quand il ne dort pas et ambitionne de vous faire jouir, ce à quoi il est fort loin de parvenir. Certes, il est gentil et doux mais de cette douceur mièvre dont se nourrit l’ennui. Qu’est-ce qui m’a pris de le jeter dans mes bras ? Au reste, calme plat. Il m’est arrivé de revêtir ma tenue de bal, celle que Georges m’avait offerte et de m’y contempler, de rêver à ces plaisirs presque oubliés et parfois de les appeler du bout des doigts. Je cède aussi occasionnellement au long cortège de mes propres reproches, mais où avais-je la tête, tant de godelureaux fringants quasi à mes pieds et moi de m’envoyer le papy ! Pourtant, c’est avec lui, et malgré ses persiflages, que je me suis sentie femme. Non, non, non… il est hors de question que je le rappelle. ...
    ... D’ailleurs vendredi soir, j’ai un rendez-vous avec monsieur le maire, un ami de papa qui voudrait réorganiser la médiathèque de la commune et souhaite mon avis, notamment en ce qui concerne l’espace adolescent : futur chartiste oblige. Il est dix-neuf heures quand je le rejoins dans son bureau. Pendant qu’il donne ses instructions à Orianne, sa secrétaire et bras droit, je l’examine. Une grande quarantaine ou une petite cinquantaine, élancé, dépourvu de toute bedaine, l’œil vif et le ton haut selon les impératifs de sa charge, une coiffure bien noire dans laquelle se fourvoient quelques fils d’argent, juste ce qu’il faut pour montrer que l’on ne se teint pas. Tout ceci servi par une mise élégante qui cultive des touches jeunes, bref un bel homme et je me demande pourquoi il est resté veuf depuis plus de dix ans maintenant. Avec mon père, il fait partie d’un groupe de chasseurs qui régulièrement viennent terminer leurs battues à l’auberge, carniers vides à l’arrivée et ventres pleins au départ, quant à l’alcoolémie… La discussion s’engage très vite et nous voilà bientôt penchés sur la table où est déplié le plan des futurs locaux. Son index me guide à travers cursives et salles, rayonnages et espaces de lecture, de détente ou de conférence. Et puis… et puis soudain le doigt s’égare, s’embrouille et divague. Le ton aussi, jusqu’à présent si clair, si posé et si sûr, s’altère un peu. Le verbe perd sa belle éloquence, bredouille, se répète, ne répond plus que très évasivement à mes ...
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