1. Les émois de Valériane - 2/3


    Datte: 24/07/2018, Catégories: fh, hplusag, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, attache, totalsexe,

    ... de l’éviter et de m’enfuir mais, plus leste que son état ne me le laisse présumer, il me ceinture et me plaque violemment contre le garde-fou, qui porte bien mal son nom en l’occurrence, puis relève le léger tissu de mon vêtement et plante sa main gantée de noir au cœur de mes sensibilités. Je le repousse vivement et parviens presque à m’enfuir. Un bref combat nous oppose dans un face-à-face distant où je ne me défends pas trop mal, esquivant adroitement ses prises. Je comprends très vite qu’il ne me frappera pas et cette joute, maintenant la première frayeur passée, ne me déplaît plus vraiment et vire bientôt à la mêlée. Il m’accroche et se jette à terre, m’entraînant dans sa chute. Nous roulons sur l’herbe humide de la berge et nos corps se happent, s’emmêlent tandis que, dès lors, le combat prend une allure très sensuelle. Il m’emprisonne de ses jambes, nos membres se nouent et se dénouent dans une frénétique chorégraphie. Je me cabre et me redresse, tambourine sur sa carapace de toute la véhémence de mes poings serrés. Je m’étonne de l’énergie de ma poigne tout en sachant qu’à certains moments il pourrait aisément m’immobiliser mais je constate qu’il n’en fait rien, soucieux lui aussi de prolonger cet aguichant corps à corps. Il serait plus légitime de parler de notre corps à cuir car caparaçonné comme il l’est, noir de la tête au pied, dans cette obscurité profonde, il tient de l’extraterrestre vêtu de son scaphandre, de l’Alien immonde qui tente de s’accoupler pour ...
    ... générer une troupe de mutants dégénérés. Plus cette lutte se prolonge, plus j’y prends goût et elle m’attise toujours davantage. J’aime la force brutale du gaillard qui contraste avec les gentillesses parfois un peu trop mièvres d’Albin, mais tout autant j’apprécie la froidure du cuir rêche et odorant qui râpe ma peau fragile. Il fleure bon la bête et dégage des odeurs d’huiles brûlées qui se combinent à celles de cirage et de cuir mouillé. Je réplique en mordant de manière bien inoffensive son bras armuré, mais au moins ne me serai-je pas rendue sans résistance. Alors qu’il essaye d’ouvrir sa braguette, souple, vive et glissante comme une anguille, j’échappe à ses vigilances, me relève et m’évade. Allez donc courir chaussée d’escarpins, un roquet sur vos talons et, à vrai dire, je ne suis pas furieuse qu’il me rattrape. Me bloquant à nouveau contre le parapet en écrasant mon ventre de la fermeté de ses abdominaux, coinçant son genou cuirassé entre mes jambes afin de me maintenir, il tire violemment sur un pan de ma robe et à l’aide d’un couteau serpette qu’il extrait de sa poche, d’un seul geste la fend de haut en bas. Là, je concède que je m’effraye un peu, toutefois cet effroi se conjugue avec un ensemble de sensations très étourdissantes qui me troublent depuis le début de cette algarade. Toutes griffes dehors, armes bien désuètes affrontées à son blindage, j’essaye de relever la visière de son casque mais il esquive voulant conserver l’anonymat. Une seconde fois, il me ...
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