Les émois de Valériane - 2/3
Datte: 24/07/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
pénétratio,
attache,
totalsexe,
... sensations hautement jubilatoires. Mon orgasme si longuement mûri ne tarde pas et lorsque quelques va-et-vient plus tard, il décharge à son tour, je récidive mes crépitements et m’affale sur son torse, pauvre chose gémissante. En quittant Albin ce dimanche une interrogation me hante : suis-je indéfectiblement condamnée à coucher avec des vieux ? Cela doit-il signifier que quand j’aurai quarante ans, je sortirai des pépés de quatre-vingt ou qu’atteignant les soixante-cinq, je courtiserai toujours des quadras qui me feront dès lors l’effet de jeunes hommes ? Quelques désastreuses expériences avec les jeunots de ma génération ne sont pas forcément significatives et ne peuvent quand même pas établir une règle générale ! Il est certain que pour l’instant ce sont des ancêtres qui ont conduit mon initiation en experts, que c’est grâce à eux que j’ai atteint à la félicité aussi bien physiquement que mentalement car ils ont su me faire accéder au statut de vraie femelle, que ce sont eux enfin qui répondent le mieux à beaucoup de mes aspirations et de mes pulsions. S’esquisse cette relation qui nous réunira régulièrement et nous lie dès à présent par des sentiments réciproques bien que non identiques. Albin m’a offert un portable à usage exclusif que nous dénommons le téléphone rouge, que je n’utilise qu’à son adresse et sur lequel il m’appelle à tout moment. C’en serait lassant, s’ils n’étaient les discours enflammés qu’il me tient. Ils régalent mes vanités à l’envi et j’y suis tant ...
... Vénus que Messaline mais parfois encore, ils se lâchent en véhémente coprolalie me baptisant d’infâme salope ou de chienne en chaleur ce qui m’excite davantage que titre de déesse. Aucune promesse ne nous unit et il a l’intelligence de comprendre la précarité de notre liaison. Je sais que ce qu’il souhaiterait le plus, c’est que monsieur le maire fasse signer sur ce bureau où il m’a prise la première fois, le contrat des noces unissant Valériane (ça y est, il m’appelle ainsi) à Albin. Tout me porte à penser que ce ne serait pas sage et il doit s’en douter également. Le printemps est déjà bien avancé et je rentre ce soir très tardivement, après ma visite hebdomadaire chez mon amoureux. Comme souvent, il était préoccupé et nous n’avons échangé que quelques langoureux câlins. Le temps doux et tiède élève des brumes cotonneuses au-dessus de la rivière qu’une brise légère ne parvient pas à dissiper tout en faisant néanmoins voleter le bas de ma robe autour de mes jambes dans un frou-frou aussi délicieux que gracieux. Sur la passerelle piétonne qui leur est normalement interdite, un motard me dépasse. Au bout de celle-ci, il stoppe son engin et en descend, manifestement pour m’attendre. Toute sur mon nuage, je n’y prête aucune attention. Lorsque je parviens à son niveau, il me coupe le passage en écartant ses bras et déclare d’une voix un peu avinée : — Pour passer, il faut montrer culotte blanche et je parie qu’une coquine de ton espèce n’en porte pas. Sans lui répondre, j’essaye ...