Colette, le plaisir à fleur de peau... (1)
Datte: 25/07/2018,
Catégories:
ffh,
inconnu,
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volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
init,
Je vous l’ai peut-être déjà dit, mais j’aime flâner dans les rues de Paris, regarder le spectacle qui s’y déroule, suivre des yeux les jolies filles, épier les jeunes amoureux, contempler avec tendresse les vieux couples qui déambulent, main dans la main. J’aime aller de vitrine en vitrine, découvrir les nouveautés, repérer les nouvelles devantures. C’est au cours d’une de mes promenades que, rue de Seine, je tombe en arrêt devant celle d’une des galeries qui borde cette longue rue consacrée aux Arts. Elle est là, immense, hiératique, imposante, luisante, sombre de son bronze neuf, polie grossièrement et pourtant si détaillée. Je la contemple durant de longues minutes. Je recule, puis m’avance. Les passants me bousculent mais je n’y fais pas attention, tant je suis absorbé par la vision de cette statue de femme nue, qui me fascine, m’hypnotise. Elle représente une femme sortant de son bain et s’essuyant le pied gauche. Assise sur un hypothétique rebord de baignoire, elle a une pose lascive de la femme surprise dans sa toilette intime. Elle est saisie, arrêtée, figée, coulée dans le métal pour l’éternité, dans ce geste naturel, plein d’élégance, de grâce et trop souvent secret. Le bras gauche lui sert d’appui. La main, fine, est largement ouverte sur le rebord. Le buste, légèrement tourné vers le spectateur -voyeur, offre une lourde poitrine aux tétons pointus qu’on a envie d’empaumer des deux mains. Ces seins sont une invitation tactile. On n’a pas seulement envie de les ...
... toucher, de les sentir remplir le creux de sa main, on voudrait en palper les bouts, les rouler entre les doigts. On voudrait en éprouver la chaleur, la douceur, le moelleux. On souhaiterais les sentir palpiter sous sa main, leurs faire connaître du plaisir, du bonheur, de la jouissance. La jambe droite, musclée, le pied bien à plat, supporte l’autre jambe. Posée sur le genou, le tibia en équilibre fait mollement pendre le pied en parti couvert par une serviette qui sert à le sécher, au niveau de la cheville. Les orteils sont frappants de réalisme, les lunules des ongles, nettes, la plante présente ses imperfections et ses détails intimes. La main, perdue dans les plis de la serviette évoque la caresse douce et chaude d’un lourd tissu éponge. Plus haut, le ventre, légèrement rebondi, affiche son satiné et cache les ombres naissantes d’une intimité suggérée et mystérieuse qui apparaît dans l’entrejambe. Là, un doux friselis, buisson de poils pubiens taillés et entretenus, invite l’œil à une descende vertigineuse dans une intimité que l’on imagine plus qu’on ne la voit. Les détails sont frappants de réalisme. On dirait un moulage… Mais cette femme sortant du bain dispose d’un cou, et après … plus rien ! Le vide. Pas de visage, pas de figure, pas de tête. Rien ! Seulement un cou déchiré, aux bords déchiquetés, lacérés, pointus, coupants, comme si avec rage, l’artiste avait volontairement et dans un geste de colère, ôté la tête en l’arrachant d’un coup d’un seul. Quelques lambeaux de ...