Colette, le plaisir à fleur de peau... (1)
Datte: 25/07/2018,
Catégories:
ffh,
inconnu,
magasin,
collection,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
init,
... jouissance monte de plus en plus vite et aide mon sexe à investir tout le sien. Dans un coup de rein plus violent que les autres, j’éclate en elle alors qu’elle rugit de bonheur … et nos corps se soudent pour se suspendre dans un plaisir partagé et que l’on voudrait … éternel. Durant un long, très long moment, nos corps restent soudés, l’un à l’autre. Personne n’osant bouger de peur de rompre le charme et l’harmonie qui s’est fugacement installé entre nous, dans nous. Ce long moment de repos aide à récupérer ses sens, à revenir sur terre. Quand, enfin, nos corps se sont calmés, les spasmes du plaisir suffisamment atténué, nous arrivons à nous détacher l’un de l’autre, elle m’offre une fois encore sa bouche gourmande pour un long baiser langoureux. — Tu sais, je n’ai pas l’habitude de me donner au premier venu … mais aujourd’hui, j’ai vu ta caresse sur la statue … et j’ai senti cette caresse sur ma chair, sur ma peau … Je ne sais pas pourquoi ? Mais tout d’un coup, j’ai ressenti l’envie que tu caresse ma statue et moi en même temps … C’était surprenant, inaccoutumé comme sensation. J’étais la statue et moi, en même temps …— J’imagine, j’ai ressenti la même chose … Malheureusement je l’ai quitté, car un rendez-vous de travail ...
... m’attendait, en nous promettant de nous revoir. En rentrant chez-moi, ce soir-là, devant ma porte, elle m’attend. Elle est entourée de papier bulle, de Kraft et enrubannée de collant marron. Posée sur une palette roulante. Je m’empresse de lui faire franchir le seuil de mon appartement, tirant sur elle comme un forcené et comme un gamin, me dépêche de lui ôter ses emballages qui serrent son corps, compriment ses seins, entravent ses jambes. Devant moi, elle est là ! Muette. Hiératique. Accomplissant à jamais son geste intime qu’elle expose à la vue et au su de tout le monde. Du plat de la main, je caresse le corps de bronze et devine sous ma paume, la chaleur du corps de Colette, entend sa respiration, ses cris de plaisir … et mon sexe se tend… L’absence de visage, de tête ne me dérange plus … je sais que je peux lui adjoindre, maintenant, celui de sa créatrice et modèle … La sonnerie du téléphone strie le silence de l’appartement et interrompt ma caresse… — Allo !— C’est Colette …— Merci ! Merci pour ce magnifique cadeau …— Tu me manques …— Toi aussi …— Non, toi tu as mon double … et il me manque aussi …— Viens …je t’attends …— Non, toi ! C’est toi qui viens … demain soir, à mon atelier … chez moi…— D’accord … à demain ! (À suivre).