Colette, le plaisir à fleur de peau... (1)
Datte: 25/07/2018,
Catégories:
ffh,
inconnu,
magasin,
collection,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
init,
... boucles de cheveux, sortes d’anglaises, sont restés, accrochés aux épaules, dans un mouvement figé à tout jamais, comme si elles avaient été pétrifiées par la soudaineté et la brutalité du geste, … Impression étrange de ce corps de femme, anonyme, qui offre sa nudité, son intimité quotidienne à qui veut la voir et se refuse de présenter son visage, sa tête. En m’approchant au plus près, on peut lire "Colette, sortie de bain. C. 2004" … Ainsi, cette femme sans visage, sans tête a-t-elle un nom, enfin, un prénom, celui si évocateur de… Colette ! Par curiosité, je pousse la porte et entre dans l’univers, froid et dépouillé, de la galerie … Contre les murs, des bronzes représentent des morceaux de corps de femmes … paires de seins, paires de fesses … ventres … ventres déchiquetés au niveau des cuisses et sous les seins … mains … bras et mains … pieds, pieds et jambes. Mais, pas de visage, jamais aucun visage. Que des morceaux ! Toujours amputés, mutilés, lacérés sur les bords par un geste de rage ou de furie d’un amant éconduit et qui veut oublier, jeter, détruire, faire mal, par procuration …. Un frisson de froid, presque morbide me parcourt le dos. J’ai la sensation de pénétrer dans un coin d’une morgue où l’on conserve des morceaux de cadavre de femme, mis en pièces par un maniaque. Dans un coin, sereine, sous une lampe bureau, une jeune femme, aux grandes anglaises blond cendré, lit un livre. À mon approche, elle lève les yeux, me sourit et m’accueille. — Bonjour …— ...
... Bonjour, on peut regarder ?— Bien sûr …— Dites-moi, qui est l’artiste …— C’est moi ! Je reste un instant interloqué, coi. — Vous aimez ? Me demande-t-elle d’une voix chaude en me fixant droit dans les yeux.— Heu … assez … enfin … pas tout … surtout la sculpture en vitrine …— Ah ! Celle là, elle n’est pas à vendre …— Elle est déjà retenue ?— Non, c’est ma collection … personnelle ! Je m’approche de la statue que j’admire sur son envers. Le dos est musclé, les fesses pleines, le sillon qui les sépare invite le regard à le suivre vers d’improbables zones cachées et attirantes. J’approche ma main et touche du bout du doigt le métal froid et lisse. — Alors, vous aimez ? Je sursaute. Je n’avais pas entendu la jeune femme se déplacer, ni senti son arrivée dans mon dos. — Oui … beaucoup … mais on n’a peut-être pas le droit de … toucher ? Elle part d’un grand rire … — On n’est pas dans un musée … Prenant cette dernière remarque comme une invitation, je pose carrément ma main sur le dos de bronze. Le contact froid me fait d’abord frissonner. Mais vite, très vite, la chaleur de ma main se transmet au métal et j’ai l’impression qu’il vit sous ma paume. Je caresse lentement, de bas en haut le dos, sentant sous mes doigts, à moins que ce ne soit mon imaginaire, les muscles tendus de la jeune femme… La jeune galeriste s’est déplacée à mes côtés et tend elle aussi sa main vers le flanc de la statue … la pose dessus. — C’est sensuel, comme contact ? Non !— Oui, très … Puis elle commence à me livrer ...