1. Mon Hypothalamus et moi (1)


    Datte: 03/08/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail hdomine, cérébral, Oral pénétratio, fsodo, délire, humour,

    ... deux mains pour attirer vos cuisses à moi, pour les ouvrir à moi, pour que l’ombre pourpre jaillisse à la lumière et m’aveugle par tout ce qu’elle suggère. Vous ne voyez plus rien quant à vous, vos yeux se sont éteints. Vous les avez bandés, dans la négation, vous vous êtes ligotée à ce siège, dans la négation. Mais les sensations restent et les réactions vous échappent. C’est lui qui gère, comprenez-le. Pas moi, pas vous. J’empoigne vos hanches, je les détache du cuir, je vous soulève, je vous rapproche. Virilement, c’est le mot qui vous vient à l’esprit et au ventre. Vos fesses retombent sur le bord du fauteuil, vos jambes abandonnées s’ouvrent à mon monde. J’aime ces centimètres de peau claire entre le tissu froid des bas et le tissu chaud de votre sous-vêtement. J’aime le creux qui se forme à l’aine comme pour guider le voyageur. J’aime cette soie pourpre qui dessine sans détours, sans pudeur, les contours et les creux et au creux des creux la trahison des sens, l’humidité outrageante que traduit le tissu.— Stop ! Monsieur V…— C’est trop tard maintenant. Vous ne m’arrêterez pas. Je dois tout déballer. Vous me mettrez dehors après. Là, c’est trop tard. « Votre culotte glisse entre mes mains vers vos chevilles, elle franchit avec votre aide l’impasse chic de vos escarpins. Qu’elles sont longues vos jambes ! Quel beau périple de les gravir du bout des doigts, de les modeler des deux paumes jusqu’à ce que tout se rejoigne : les cuisses, les doigts, les désirs. Au centre de ...
    ... vous pousse une rose fertile qui aujourd’hui veut mourir. Elle est là sous mes yeux. Je la vois, délicate. Je la bois, délicate et salée. J’ai soif si souvent et là, enfin, je bois, avidement, sans douceur, comme au sortir d’un désert. Je vous ouvre autant que je peux aux assauts de ma bouche, je cherche la source de cet écoulement, je mordille et suce le bouton paniqué qui se croyait à l’abri du bonheur, il y a cinq minutes encore. Il est tétanisé, le pauvre, on dirait qu’il a peur. Et je lape toujours car vous ne vous tarissez pas. Pourtant, la fureur du moment vous inspire autre chose. « Finis les jeux de surface. Puisqu’un hypothalamus a décidé de vous prendre, qu’il le fasse et vite ! Qu’il vous emplisse de sa présence et qu’il ne la joue pas trop cérébral : vous la voulez longue, dure et en vous, surtout en vous. « Prenez-moi ! » grognent vos dents sous les yeux clos. — Taisez-vous ! C’est du délire !— Nous délirons, oui. Ce n’est qu’un film, rappelez-vous. Je me redresse. Je suis grand, plus grand, plus fort. Vos mains cessent de bousiller les accoudoirs, s’attaquent à mon pantalon, fébriles, inefficaces. Je les aide, me débarrasse de mon entrave, libère l’arme blanche. Mon sexe qu’aussitôt vous empoignez. Votre main n’en fait pas le tour, c’est ainsi que vous le désirez. Les veines pulsent, serpentent dans la longueur. Vous sentez chacune d’elles sous vos phalanges. Le gland est lisse et doux, humide de désir. Vous le caressez comme le pommeau d’ivoire d’un sabre de ...
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