Mon Hypothalamus et moi (1)
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
hdomine,
cérébral,
Oral
pénétratio,
fsodo,
délire,
humour,
... légende. « Votre bouche hésite à le goûter, mais c’est votre bas-ventre qui crie. Ces veines qui pulsent dans la puissance, vous les voulez à l’intérieur de votre corps. Je le veux aussi. Il le veut aussi. Je vous soulève. Virilement, c’est cela ? Adieu le fauteuil ! J’ai besoin de hauteur. Ce sera donc le bureau. Je vous étale sur mon dossier. Pour ce que vous en avez lu ! Je relève vos jambes, je les tiens sous les genoux, fermement, et je m’avance, la queue droite, bien ajustée. Le gland se colle à la rose offerte et s’arrête. L’instant est rare et nous voulons qu’il dure, dans mon cerveau, nous voulons en immortaliser l’image. Mais pas vous. Vous, vous sentez l’invité qui refuse d’entrer et vous le désirez au point que son contact ténu est une torture. Qu’il se montre ! Qu’il entre, le salaud ! Qu’il emplisse les lieux de sa présence, qu’il les emplisse bien jusqu’au feu d’artifice ! Mais qu’il entre bon sang ! « Très bien, Docteur, vous le voulez ? Le voilà ! D’un coup, d’une poussée, le voilà maître du vagin, seigneur des profondeurs ! Un cri rauque vous échappe. Dieu qu’il est long et gros. Vous le vouliez long et gros ! Maintenant, il est là, plus taureau qu’humain, et il vous besogne sans pitié. « Pas de pitié, non ! » gémit votre gorge. « Baisez-moi sans pitié ! » « Je n’en aurai pas, de la pitié. Je suis comme vous, régi par un tyran. Il m’ordonne d’y aller fort, il m’ordonne de vous pourfendre. À chaque coup, mes hanches bousculent vos fesses, votre corps entier ...
... ondule, le bureau tremble. Près de votre épaule droite, le presse-papiers « Maman chérie pour la vie » vacille dangereusement. Mes serres s’emparent de votre taille pour espérer une étreinte plus profonde encore. Vous gémissez la douleur que vous avez appelée. L’intrus vous bat de l’intérieur. Il vous cogne et chaque coup vous rapproche de la jouissance. Je la sens qui palpite dans vos muscles, impatiente, je l’entends qui tressaute dans votre bouche, saccade dans vos gestes. Soudain éclate. Tout s’immobilise. La rose se pétrifie autour de son violeur. Vous jouissez. Vous jouissez comme il y a longtemps, comme quand vous pensiez qu’on ne pouvait pas jouir aussi fort. Le presse-papiers n’y survit pas, il tombe de la table. Vous ne l’entendez pas. Peu à peu, le souffle vous revient, le cœur se calme qui a frôlé la mort. — Bon, ça y est, vous avez fini ? On peut…— Je n’ai pas fini. Je n’ai pas joui, il ne m’a pas laissé faire. Et donc, ce n’est pas fini… « Croyez-moi, je le voudrais… Mais il n’en a pas fini avec nous, il n’en a jamais assez. Vous croyez que vous allez pouvoir reprendre vos esprits, vous désentraver et remettre de l’ordre sur le bureau et entre vos jambes, mais non. Désolé. Ce n’est pas terminé. Vos yeux n’ont pas encore trouvé le courage de se rouvrir que soudain, les mains vous soulèvent à nouveau. Virilement, souvenez-vous. Le pieu sort de vous, ranime des frissons au passage. Je vous retourne sur la table comme une poupée que vous êtes presque. Votre poitrine ...