1. Mon Hypothalamus et moi (1)


    Datte: 03/08/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail hdomine, cérébral, Oral pénétratio, fsodo, délire, humour,

    ... s’écrase sur les feuilles en désordre. Une mèche de cheveux s’est évadée du sérieux assemblage du matin, elle dissimule vos traits. Je vous entends murmurer quelque chose. Une protestation sans doute, incompréhensible de toute manière. Mes mains ne vous lâchent que pour achever de retrousser votre jupe à hauteur de reins, pour épouser ensuite la douceur de vos fesses, en apprécier le galbe, les sculpter enfin dans l’indécence. Vous ne les aimez pas, vos fesses. Trop basses, trop tendres, avec ces terrifiantes traces de cellulite au-dessus des cuisses qui ne disparaissent jamais complètement. Je dis, moi, que je les aime. Je le dis tout haut et c’est moi qui le dis. Lui, il bave des trucs crades dans mon cerveau et j’essaye de lui échapper. Vous avez droit à des mots gentils quand même, non ? Je ne suis pas forcé d’être sa bête en permanence. Si ?… J’ai bien peur que si. « Ce qu’elles font mes mains, ce qu’elles font vraiment, c’est assouplir votre cul. C’est le rendre accessible. À chacun de ces amples mouvements – vous en rendez-vous compte ? – votre anus se montre et se détend comme une nouvelle fleur. Mes doigts s’en approchent, imperceptiblement. Dans leur sarabande complexe, ils puisent au passage le miel qui coule encore de votre nid, le répandent ce miel, l’étendent à l’entrée du trou. Vous savez maintenant ce qu’ils entreprennent et vous ne luttez pas. Votre corps est torpeur. Vos yeux, vos bras inertes, dans la négation. « Ce qui arrive n’arrive qu’à votre ventre et ...
    ... n’arrive qu’en rêve. C’est le schéma d’un hypothalamus malade. Vous n’êtes pas responsable. Tant pis si c’est mal, tant pis si c’est bon ! Mes phalanges mouillées sont si proches à présent qu’elles sont plus dedans que dehors. Vous gémissez doucement. Le désir revient, l’envie du monstre à l’intérieur de vous. Vous n’êtes plus vierge, plus depuis longtemps, mais ça fait longtemps… que vous n’en avez plus eu envie. Plus sauvagement comme ça. Votre acceptation, je la sens dans mes doigts que vous laisser entrer à plusieurs, vous seriez bien incapable de dire combien. Ce qui vous importe, c’est qu’ils lui laissent la place sans trop tarder parce qu’à nouveau, c’est elle que vous voulez toute entière : la queue raide au gland d’ivoire poli, aux veines gonflées et pulsantes. « La prière est muette, mais avons-nous vraiment articulé quoi que ce soit depuis le début des ébats ? Il entend vos souhaits, les a sollicités. Son pied à lui, c’est de les susciter, de les mettre en vous, crus et irrépressibles. Il domine vos sens autant que les miens et ça le transcende. À l’instant, c’est lui qui va nous emboîter l’un dans l’autre, moi dans vous, l’ogre-sexe écartant les parois inaccoutumées et glissant sans heurts jusqu’au tréfonds de vos boyaux, plus loin que quiconque auparavant. Il vous dépucelle une seconde fois, il veut que rien de ce qui l’a précédé ne soit comparable à lui. « Et c’est un fait ! Cette chose immense qui prend possession de votre cul vient d’un tiroir secret de votre ...
«12...678...»