Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (5)
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
fplusag,
jeunes,
copains,
profélève,
école,
volupté,
BDSM / Fétichisme
Oral
fsodo,
journal,
... l’excite démesurément. Je ne lui ai avoué que des miettes, des bribes. Sur le dernier soir de répétition, je n’ai pas dit un mot. Le sent-il ? Fait-il semblant de ne rien vouloir savoir ? Je ne sais. Mais je ne me vois pas lui faire de pareilles confidences. Mes lundis sont nimbés d’un silence dont il s’est fait le complice. Mais s’il découvre la vérité ? S’il apprend jusqu’où je suis déjà allée ? Rassemblons nos idées… Lundi 27 septembre, donc, répétition numéro quatre. Décidée à recouvrer toute ma décence perdue, j’arrive avec une tenue très sobre, presque neutre. Un ensemble noir, jupe sagement fendue, chemisier blanc, dessous sobres, élégant mais sans provocation. Mon premier saisissement a lieu dès mon entrée chez Franck. À la différence des premiers soirs, je n’entends pas une seule voix, pas un murmure, lorsque Franck vient m’ouvrir la porte. Stéphane est dans le salon. Où sont les deux autres ? « Cherifa et Hélène ont prévenu qu’elles ne viendraient pas ce soir… Un empêchement… Cherifa est souffrante, Hélène est prise par un devoir… » Je me sens tout à coup bien fragile sur mes jambes. C’est le soir et je suis seule avec deux jeunes hommes. « Et pourquoi ne m’avez-vous pas prévenue, Franck ? Il aurait été facile de reporter la répétition. » — La reporter, mais pourquoi ? Nous avons beaucoup à faire ce soir. J’ai écrit une nouvelle scène dont vous êtes le centre…— Soit, et de quoi s’agit-il ?— D’un blason.— D’un blason ?— Oui, vous savez, la tradition poétique du ...
... blason. Chanter poétiquement la beauté du corps de la femme, en célébrer chaque partie. Je ne vais pas vous apprendre cela… Le blason du sein, de la main, des yeux…— Eh bien, cela promet… !— Cette fois, c’est à moi de jouer, me dit Franck. Vous, vous serez passive, en quelque sorte…— Voilà qui me reposera…— C’est moins sûr que vous ne le croyez, repartit-il en souriant d’une manière un peu insolite. « Mais tout d’abord, enchaîna-t-il, je dois vous avouer que votre numéro de la dernière fois est à l’origine de cette scène… — Que voulez-vous dire avec « mon numéro de la dernière fois » ?— Vous savez à quoi je fais allusion… et Stéphane le sait encore mieux que moi. Lundi dernier, vous étiez nue sous votre robe, vous étiez venue ainsi. Et c’était une merveilleuse idée. Elle signifiait aussi qu’il y avait en vous, peut-être, un désir d’aller encore plus loin dans la recherche de vous-même, dans votre capacité à donner…— S’il vous plaît, Franck, dis-je en baissant la tête. Je crois que vous vous méprenez. Je me suis laissée aller, c’est vrai, mais n’allez pas vous figurer que… que j’ai l’intention… Je ne suis pas Cherifa… Un moment d’égarement ne signifie pas…— Je vous en prie, Valérie, n’ajoutez pas la confusion à la confusion… Vous m’avez promis de me faire confiance ! Je vous en prie…— Confiance, mais… confiance pour quoi, confiance jusqu’où ?— Jusqu’au bout, jusqu’au bout ! lâcha-t-il, d’un ton qui n’admettait pas de réplique et qui m’intimida presque. Je jetai des regards ...