Les lundis de Cendrillon, ou le grand théâtre du désir (5)
Datte: 03/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
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volupté,
BDSM / Fétichisme
Oral
fsodo,
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... désespérés vers Stéphane. Mais après ce qui s’était passé entre nous, étais-je vraiment crédible en jouant les prudes ? « Valérie, reprit Franck d’un ton très doux. Croyez-vous que nous ne vous respections pas ? Ne comprenez-vous pas que tout ce que nous faisons, depuis le début, c’est vous qui nous l’avez appris et inspiré ? Vous ne courez aucun risque avec nous : nous vous aimons, vous êtes notre centre, notre astre. Vous ne pouvez pas déchoir. Et tout ce que j’ai écrit n’est qu’une maladroite tentative pour vous signifier notre… ferveur… Rappelez-vous, Gide : « Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur. » C’est vous qui me l’avez appris, Valérie. Tout cela, c’est pour vous dire merci ! Me comprenez-vous, maintenant ? » Que répondre à cela ? Je m’étais encore absurdement raidie contre ce que je savais être inéluctable : j’étais « embarquée », où que me mène cette drôle de barque… « Eh bien, je présume qu’il n’y a rien à ajouter… Que dois-je faire ? — D’abord, vous enfilez ça ! Je suis passé dans la semaine l’emprunter à Cherifa. » Franck chercha dans son tiroir un morceau de tissu que d’abord je n’identifiai pas et qui se révéla une nuisette. Une nuisette ! Courte, et naturellement passablement transparente ! Les mots s’étranglèrent dans ma gorge. « Eh bien, retournez-vous, s’il vous plaît… » Galants, les deux garçons s’exécutèrent pendant que je procédais au déshabillage. J’étais morte de honte et de peur. Au moment d’enfiler la nuisette, j’eus une hésitation : ...
... s’attendaient-ils que j’ôte mes dessous avec le reste ? Non, impossible, ce serait pire qu’être nue. « Et maintenant ? » Les deux garçons se retournèrent, se regardèrent ; Franck sourit et me fixa dans les yeux : « Le reste aussi, s’il-vous-plaît… » et il ajouta : « C’est indispensable, indispensable… » La mort dans l’âme, je dégrafai mon soutien-gorge, laissant pointer sous la fine dentelle mes seins qui ne m’avaient jamais paru aussi indécents ; puis, mordant mes lèvres, cramoisie sans doute, je descendis ma culotte. Pour me protéger de leurs regards, je m’assis aussitôt, serrai les genoux, bloquai mes bras devant ma poitrine : ainsi, ils ne verraient pas grand-chose… « Allongez-vous sur le canapé…! » « Je ne peux pas, je ne peux pas. » L’ai-je pensé, l’ai-je dit ? Tout ce que je sais, c’est que je me suis retrouvée allongée sur le ventre, que Franck est venu s’asseoir juste à côté de moi, qu’il a pris mes jambes et les a posés sur ses cuisses. Je frémissais à l’idée du spectacle indécent qui s’offrait à lui et à Stéphane, qui se situait dans le même angle. Ils me voyaient là, de dos, les jambes nues, les fesses en transparence ; un simple revers de main et ils pouvaient tout découvrir… « Vous vous souvenez, évidemment, du début duMépris ? Brigitte Bardot est nue, sur le lit, avec Michel Piccoli… Et elle passe son corps en revue… — Bien sûr que je me souviens…, dis-je, d’une voix tremblotante.— Alors allez-y, posez les questions, j’y répondrai… N’essayez pas de vous souvenir exactement ...