1. Catherine, Annie, Paul et moi


    Datte: 11/08/2018, Catégories: fh, ff, hh, Collègues / Travail Oral pénétratio, amourcach,

    ... faux, et me trouvant du coup fort en dissimulation.— Qu’il… qu’il serait malade, dit-elle d’une voix hésitante.— Je n’en sais rien, franchement.— Oh, Paul chéri, dit-elle entre ses lèvres, je dois m’occuper plus de toi. Chez Léon, J-3 En arrivant chez Léon avec Annie, je me sens abattu ; il est évident que j’aurais préféré être ailleurs, mais pourtant j’ai accepté l’invitation de Catherine et Annie qui veulent trinquer une dernière fois avant le mariage de Paul et Catherine. Ces derniers nous attendent à une bonne table pour quatre. Paul est resté dans son costard-cravate du boulot, Catherine a mis une petite robe de soirée, Annie tout en blanc à part le sac à main, le vernis à ongles et les bottes talon aiguille, tous en verts. J’ai eu le temps de prendre une douche et de mettre un polo rouge Ted-Lapidus et un jean Lee-Cooper bleu. Je connais un serveur qui nous a aussitôt offert un apéritif et pris nos commandes, je prends le couscous méchoui que je trouve excellent chez Léon. Catherine et Annie commandent des salades et Paul, après avoir scruté longuement la carte, prend la même chose que moi sous le regard intense, profond et amoureux, de Catherine. — Merci pour le cadeau, me dit Catherine.— Il faut remercier Annie, c’est elle qui a eu l’idée.— On hésitait pour le séjour entre la Turquie et la Tunisie, n’est-ce pas Amour, dit-elle à Paul en se retournant.— Euuh… oui, oui dit Paul surpris, manifestement son esprit était absent.— Mais Djerba j’adore, j’y ai déjà été une ...
    ... fois, reprend Catherine.— Je compte y aller aussi, dit Annie, on me dit que les plages sont merveilleuses.— Moi aussi, dis-je en tentant de me mêler de la discussion, et toi Paul, t’as déjà été ?— Euuh, non, jamais ! dit-il sèchement en prenant son apéritif et en clignant des paupières, puis en me regardant vaguement, comme s’il ne voulait pas croiser mes yeux.— Ça va les préparatifs ? demande Annie à Catherine.— Oui, alors, dit Catherine, par quoi je dois commencer… Catherine se lance dans une description minutieuse de tout ce qui ne va pas : les retouches de sa robe qui ne sont pas prêtes, le décor du restaurant qui n’est pas fixé, conflit avec le traiteur à propos de l’ajout d’une brochette de crevettes en entrée, l’appartement qui sent encore la peinture fraîche, la maman de Paul divorcée de son papa et qui ne veut pas croiser son ex ni à la mairie ni au restaurant, elle hésite encore pour les chaussures et les boucle d’oreilles, et plusieurs autres petits tracas. Lorsqu’elle s’emporte, elle s’agite pour exprimer son désarroi, posant violemment son verre sur la nappe, puis se calme avant de s’agiter à nouveau. Lorsqu’elle s’excite, mes yeux poursuivent minutieusement les mouvements de ses seins, tandis que Paul l’observe en silence, la regardant d’un œil abattu, chevrotant légèrement les mains tendues sur la table. Le serveur arrive avec les couscous et les salades dans des grandes assiettes creuses. Il nous sert un rouge algérien qu’il me fait goûter et que je trouve ...
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