Catherine, Annie, Paul et moi
Datte: 11/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
amourcach,
... de soie qui nous repèrent franchement. Je leur rends le change en me retournant vers elles, alors que Paul les ignore complètement, criant les boissons au barman en lui tendant les tickets, puis se retourne vers moi. — Elles sont vraiment au poil, ces filles, lui dis-je. Il fallait crier pour se faire entendre. — C’est des allumeuses payées par la boîte, t’as rien à espérer d’elles, me dit-il.— Bof ! dis-je.— Leur truc, c’est de te faire payer des boissons toute la nuit, et à la fin t’appeler un taxi pour te ramener chez toi, plié en trois.— Je sais !— Annie s’intéresse vraiment à toi, me dit-il, alors que le barman dépose devant nous deux whiskies et deux martinis pour les filles.— Je sais, lui dis-je en détournant le regard.— Tu es nerveux !— Oui, assez, je ne sais pas pourquoi. Il me regarde d’un œil doux pour m’apaiser, nous prenons les verres et revenons vers les filles. Il fait sombre et la fumée forme un nuage sous les traverses métalliques du plafond, pleines de torches en lignes croisées, la salle est bondée et le vacarme est assourdissant. Nous dansons sur Whitney Houston et Eli Medeiros et plein d’autres et nous buvons une autre tournée de boissons, ce qui achève nos tickets, puis je me prends un autre whisky à sept euros pendant que Catherine traîne Paul de force sur la piste de danse. Annie met sa tête rêveuse sur mon épaule et une main sur ma braguette. Elle veut m’embrasser sur la bouche mais n’attrape que la joue et revient se blottir sur ma poitrine. Je ne ...
... fume pas mais j’avais ramené un cigare que je mets dans ma bouche, Annie me l’allume et s’allume une clope qu’elle fume, la tête sur mon épaule tout en rêvant et en pressant une main sur ma braguette alors que du regard, je cherche Catherine sur la piste de danse. — Elle s’éclate Catherine, me dit-elle, ce qui me rend encore plus nerveux.— Tu penses, lui fais-je.— Elle est amoureuse, insiste-t-elle, ça se voit dans ses yeux.— Faut se méfier des apparences, dis-je entre les dents.— Paul est très gentil, il saura la rendre heureuse, ajoute-t-elle alors que je commence à suer.— Euuuh !— Tu sais ce que lui offrent ses parents pour son mariage ?— Je m’en fous !— Un appartement tout neuf, pas loin de chez eux, mais elle n’aura pas les clés pour les noces car le promoteur est en retard… (Silence)… ils sont très riches ses parents, ils ont une boucherie et une poissonnerie qui marchent très, très bien…— Viens avec moi, lui dis-je soudain en me levant et en la tirant par la main. Je trouve enfin l’explication du pourquoi Catherine n’a jamais lu un bouquin de sa vie et pourquoi elle sait cuire aussi parfaitement le gigot, sans toutefois trancher ce qui est la cause de ce qui est l’effet. Elle me suit sans comprendre, j’imagine qu’elle est un peu déroutée. Nous fendons la foule sur la piste de danse. Quelques visages, gênés par notre violente intrusion, nous regardent avec incompréhension, même Paul et Catherine ne comprennent pas ce qui se passe et Paul veut nous poursuivre alors que ...