Clin d'œil à LaComtesse (suite et fin) - Histoires de Sexe

Clin d'œil à LaComtesse (suite et fin)

... pléthore d’aventures.— Armelle, tu divagues. Jamais cela n’arrivera. Tu es folle ! Mais quelques secondes plus tard : — Tu ne veux pas mettre ta robe ? Armelle comprend que, malgré ses réticences, son mari se laisserait volontiers séduire. Mais quel est le vrai plan des deux femmes ? En attendant, son mari lui prouve à nouveau son envie, et cette fois-ci fait tout ce qu’il faut pour qu’elle aussi ait son plaisir. Quelques jours plus tard, elle retourne au magasin. En racontant la fin de leur dernière visite, la patronne accepte de parler. — Mon mari, Éric, était super jaloux et pourrissait notre vie. Le pire, c’est qu’il n’avait aucune raison de l’être. Alors j’ai fait ce qu’il fallait pour que lui se trouve dans la situation inverse. C’est Chloé qui s’est chargée de le séduire. Vous avez vu comment elle sait y faire, et ses bijoux excitent les hommes.— J’ai adoré rabattre le caquet à ce mec, avoue Chloé. Je ne supporte pas les hommes qui considèrent leur femme comme leur propriété. Il y a des limites.— Je les ai donc surpris ensemble. Il a été dans ses petits souliers pendant quelque temps, et puis nous avons évolué de concert. Chloé est venue jouer avec nous. Maintenant, Éric accepte que je reçoive un homme à la maison. Mais à la seule condition qu’il soit présent. Vous voyez : si le principe est simple, la réalisation demande du courage. Il faut accepter que son mari couche avec une autre. Sans être d’une jalousie maladive, c’est un pas non évident à franchir. En ...

... seriez-vous capable ? « C’est bien la question,se dit Armelle.Encore que, en réfléchissant bien, si la maîtresse n’est que de passage et que cela la libère de cette tension permanente, pourquoi pas ? » — Je pense que je pourrais essayer. Chaque fois que je laisse Marc seul, j’ai toujours peur d’appendre une tragédie. Mais qui pourrait se charger de le séduire ? Il semble totalement centré sur moi.— Moi, je veux bien, dit Chloé.— Vous ? s’étonne Armelle. Vous êtes bien jeune pour lui.— Ah, vous pensez que je ne l’intéresserais pas ?— Au contraire. Votre petit numéro et votre piercing l’ont fasciné. Mais pourquoi ?— Votre Marc est le contraire d’Éric. Voila un mari qui pense que sa femme le trompe, et par amour veut se donner la mort. On dirait du Shakespeare. Un homme comme cela mérite toute notre attention. Moi, je veux bien. En plus, vous avez bien parlé d’un amant attentionné ? En quittant la boutique, Armelle est encore sous le charme de cette conversation, et surtout du plan qu’elles ont convenu. Le monde a bien changé. Cette Chloé, par exemple, est la quintessence de ce qu’une société moderne peut engendrer. Une apparence faite pour choquer. Un comportement de totale liberté. Mais des sentiments empreints de grandeur d’âme et de générosité. ooooo00000ooooo Ils rentrent d’un repas arrosé. Marc ouvre la porte pour laisser le passage à Armelle. — Je te rejoins dans la chambre le temps de me refaire une beauté, dit la femme.— Je t’attends dans le salon.— Mais non. J’arrive dans ...