Travaux d'artiste (2/2)
Datte: 24/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
couplus,
intermast,
Oral
fdanus,
fsodo,
échange,
entrecoup,
... Elles s’approchèrent de nous, souriantes et très belles, et pourtant si différentes l’une de l’autre. Lucie s’arrêta en face de moi. J’étais plutôt mal à l’aise, malgré l’excitation qui s’était emparée de moi quelques instants plus tôt en regardant les deux femmes en venir aux mains d’une bien étrange façon, et j’évitais de mater vers le bas, ce qui m’obligeait à affronter le regard de Lucie. Elle m’enleva la canette des mains, y but une gorgée et se pencha ensuite vers moi pour déposer la boîte sur le plan de travail, derrière mon dos. Ses courts cheveux brun-roux frôlèrent ma joue, puis elle se redressa et s’assit à califourchon sur mes genoux. — Salut. J’m’appelle Lucie, fit-elle en souriant gentiment. Ne sachant où mettre les mains, je les laissai prudemment chez moi, mais ne pus m’empêcher de tourner la tête de côté, cherchant Charline du regard. Deux paumes fermes se posèrent sur mes joues, m’obligeant à regarder à nouveau devant moi. J’entendis juste Charline qui parlait à voix basse, sans y comprendre le moindre mot. — C’est ici que ça se passe, dit Lucie en matière de rappel à l’ordre. Elle s’assit plus près de moi, son visage tout près du mien. Deux yeux noisette, pétillants de malice et éclairant un minois rieur au petit nez entouré de quelques menues taches de rousseur, accrochèrent les miens. — Tu serais pas un peu timide, toi ? Je ne trouvai rien à redire à ce constat, d’autant qu’elle venait d’attraper mes mains et de les positionner sur ses hanches, après ...
... quoi elle s’attaqua aux boutons de ma chemise. Je tentai bravement de reprendre le dessus avant de la laisser m’entraîner sur la pente savonneuse de la lubricité. — Sois prudente, dis-je enfin. J’ai d’horribles maladies, avec des boutons, des pustules et tout ça…— J’ai le goût du risque, répondit-elle du tac au tac. Et puis, moi aussi j’ai des maladies et en plus j’aime bien les partager. Je baissai les yeux. — Tu n’as pas de boutons, constatai-je.— Si, si. Ils sont à l’intérieur. Elle me regarda plus intensément, ironique et provocante. — Il y en a même un gros qui me chatouille, ajouta-t-elle en achevant de déboutonner ma chemise. Puis, s’apercevant que je braquais une nouvelle fois les yeux sur son ventre : — Tu as vu mon petit secret ? Elle se leva et se mit debout à côté de moi, pour me montrer de plus près son tatouage. Je n’avais encore pu le détailler auparavant, mais je constatai que Ben s’était surpassé. Sur le côté gauche du ventre de Lucie, juste au-dessus des poils brun-roux de son pubis, je pus contempler un petit dragon de sept à huit centimètres, tatoué avec l’extrême finesse et le luxe de détails typiques des œuvres de cet artiste au talent exceptionnel. Les menues écailles noires et vert très sombre étaient représentées chacune individuellement, depuis la pointe de la queue jusqu’au bout du museau. En bas, quelques fines lignes rouge foncé en soulignaient ça et là les bords, mais à mesure que le dessin s’approchait du milieu du ventre de l’animal, les traits de ...