1. Confidences


    Datte: 29/07/2017, Catégories: init, ff, copains, amour, cérébral, Masturbation

    ... maintenant… ça picote un peu… Ce que tu as, ça s’appelle une peine de cœur, c’est pas la première fois que ça t’arrive quand même ?— Si, bien sûr que si. Sur les trois copains que j’ai eus, les deux premiers cons m’ont larguée parce qu’ils ne cherchaient qu’un plan d’un soir, et je suis restée avec le troisième pendant quatre ans avant qu’on se sépare, mais je ne me souviens pas que ça faisait mal à ce point-là… gémit Charlotte.— C’est peut-être parce que TU les avais choisis. Je veux dire, ils t’ont peut-être blessée en t’abandonnant après avoir eu ce qu’ils voulaient mais tu avais décidé de leur accorder ta confiance.— Comment ça ?— Quand les garçons nous font mal c’est quand ils nous jugent uniquement sur notre physique et non sur notre personnalité, ce qui explique pourquoi ils nous traitent souvent comme un morceau de viande ou un mégot qu’on écrase une fois que ça plane. En contrepartie, là où les mecs se sentent blessés à leur tour, c’est quand nous les jugeons uniquement sur leurs capacités et sur ce qu’ils pourront nous rapporter sans prendre en compte les valeurs du gars, ce qui explique pourquoi nous nous faisons si souvent avoir par certains cons, comme tu dis. Bref, toute cette dissertation pour te dire qu’à mon avis tu te trouves dans le deuxième cas de figure.— Attends… tu veux pas dire que…— Si. C’est toi qui joues le rôle du garçon, conclut une Lise toute souriante et fière d’avoir exposé sa théorie. Charlotte eut le réflexe nerveux de vouloir jouer avec ses ...
    ... cheveux, avant de se rendre compte qu’ils étaient tout juste assez longs pour pouvoir y emmêler un doigt. — Tu veux dire que je ressens pour Inès la même chose que ce que les mecs ressentent ? demanda-t-elle candidement.— Non, pas forcément, répondit Lise, il ne faut pas généraliser non plus. Je dis juste que, connaissant un peu ton caractère de garçon manqué et vu ce que tu me dis, il est possible que tu sois… lesbienne… enfin bisexuelle au moins. Charlotte continua de se triturer les cheveux et de se ronger les ongles pour canaliser sa gêne. Elle finit par se rendre compte que la petite étudiante était particulièrement à l’aise dans ce sujet. Une hypothèse lui vint à l’esprit, laquelle elle ne tarda pas à vouloir vérifier. — Lise… est-ce que tu l’as déjà fait avec une femme, toi ?— Pourquoi tu me demandes ça ? répondit cette dernière en faisant semblant d’être surprise de la question.— Eh bien… parce que t’as l’air d’être assez sûre de toi quand tu parles des relations mecs-nanas et surtout quand tu essayes de te mettre à ma place.— Oui je l’ai déjà fait, et d’ailleurs… j’aime les femmes, dit simplement Lise après un silence. Charlotte resta silencieuse pendant ce qui sembla être une éternité. Le silence dura si longtemps que Lise commença à craindre d’avoir mis sa colocataire mal à l’aise, mais au moment où elle s’apprêtait à lui suggérer de dormir, cette dernière reprit la parole. — J’en reviens pas ! Je n’aurais jamais cru que, toi, tu sois une… lesbienne. Je te voyais ...
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