1. Grève


    Datte: 06/09/2018, Catégories: fh, inconnu, train, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Oral 69, fdanus,

    ... râle, souffle, suis au bord de l’évanouissement, la tête me tourne. Ses phalanges remuent en moi, ses lèvres et sa langue jouent de mon corps comme d’un instrument ; je suis sa mandoline, il est mon maestro. Je me tends, je presse mon ventre contre sa bouche, je veux qu’il me dévore. Je gémis je ne sais plus combien de temps et je m’effondre. Je me roule en boule et je m’endors, épuisée. ________________________ Samedi matin, je me réveille un peu hébétée. J’ai la tête posée sur le bras d’un type ; nous sommes tous deux nus, serrés l’un contre l’autre, une de ses mains posée sur ma taille, nos jambes sont emmêlées. Je ferme les paupières et la mémoire me revient d’un coup : la grève, le métro, le tripoteur, les pizzas, le vin, nos galipettes. Lorsque j’ouvre les yeux, je croise son regard : il est réveillé lui aussi. Il me fait un joli sourire. — Je ne connais même pas ton prénom.— Aurore. Et toi ?— Romaric.— Enchantée. De sa main libre il caresse mes fesses et mes cuisses. Je bouge la tête et il grimace. — Le sang ne circulait plus, j’ai des fourmis dans le bras. En Angleterre, on nomme ça « le syndrome de la cuite du vendredi soir » ; en France, « le syndrome des amoureux ». Je préfère cette dénomination.— Tu t’y connais en termes médicaux.— Je suis étudiant en médecine, cinquième année.— J’ai justement besoin d’un médecin ; cette nuit, j’ai eu des picotements étranges par ici et par là. Je désigne mon minou et mes seins. — C’est grave, Docteur ?— Je me spécialise en ...
    ... cardiologie, mais je vais vous examiner : je me dois de porter secours à mon prochain, serment d’Hippocrate oblige.— Vous êtes trop gentil, dis-je en me saisissant de son pilon, un engin de bonne taille, bien dur et en pleine forme. Quel est cet étrange objet ?— Spécialement conçu pour vous ausculter, belle enfant. Moitié stéthoscope, moitié endoscope.— Si vous devez m’ausculter, daignez que j’aille d’abord prendre une douche ; je crains de n’être présentable.— Faites, faites. Permettez que je vous accompagne ; je puis vous ausculter dans votre bain.— On n’arrête pas le progrès ! Bien évidemment, la situation dégénère. Il me savonne, je le savonne, nous nous savonnons. Entre mes mains, il devient de plus en plus dur et gros ; je joue avec deux jolis œufs et un beau bâton de pèlerin. Il fait glisser ses paluches partout sur mon corps, m’embrasse, cherche et pénètre du doigt toutes les anfractuosités possibles et imaginables. Je lui rends la pareille ; ça le chatouille. Il me prend dans ses bras, me soulève, pose mon minou sur son « stéthoscope » et s’enfonce en moi tout doucement. J’ai le dos contre la cloison, les jambes autour de sa taille, les bras autour de son cou ; nous continuons à nous embrasser. Il me distend, mon ventre s’écartèle sous sa poussée, je me sens bien. Il passe ses mains sous mes fesses et commence à m’ausculter. Il va, il vient, consciencieux. Je commence à ressentir les mêmes picotements qu’hier soir ; je me sens toute chaude, dégoulinante, et je l’accueille ...
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