1. Héloïse, ou les chemins de traverse (2)


    Datte: 07/09/2018, Catégories: fh, fhh, alliance, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fist, double, fdanus, fsodo,

    ... d’autrefois sont devenus les mœurs d’aujourd’hui » – c’était il y a si longtemps déjà, et pourtant ce pourrait être aujourd’hui, et sans doute demain. Je préférais, j’en conviens, les écrits du vieux philosophe aux médiocres élucubrations de quelques plumitifs à la mode – ceux qu’encensait la critique et dont l’un ou l’autre de mes distingués collègues exaltait – forcément – l’éblouissant talent. Peu importe, au demeurant : le temps se chargerait sans peine, mais avec délectation, de les replonger dans les ténèbres dont ils n’auraient jamais dû sortir. Mais soit… Héloïse était attentive, inventive à décoder les sentiments, les rides d’un visage. Nous nous aimions avec une tendresse merveilleuse, une délicate complicité, dans une passion maladroitement – et peut-être sottement – contenue et maîtrisée. Être dans un lit avec elle, regarder ses yeux en lui faisant l’amour me donnait le vertige. Aussi, avoir accepté de la partager me troublait. L’image insistante de son plaisir sans moi se faisait de plus en plus obsédante. Elle me rongeait. Et alors que j’approchais de ce lycée où j’allais apprendre à des élèves encore ébahis (il en restait alors !) comment et pourquoi apprécier Horace, je me suis répété en pensant à ma femme cette phrase d’une de ses odes :« Cui flavam religas comam simplex munditiis ? » – Pour qui donc relèves-tu avec une si naturelle coquetterie ta blonde chevelure ? À jouer avec le feu, on risque certes de se brûler. J’avais joué avec le feu. La peur de la ...
    ... brûlure désormais serait chez moi comme une musique de fond… ++++++++++ — Bonjour, ma belle. Tu as bien dormi ? Quand Héloïse ouvrit les yeux, la chambre était noyée de soleil. Couché sur le côté, François la regardait depuis un long moment déjà, soucieux de ne pas l’éveiller. Elle esquissa un pâle sourire : — Bonjour. Non, pas trop bien dormi… Pas l’esprit tranquille, sans doute. François tendit le bras, posa doucement la main sur la hanche nue de la jeune femme : — T’en fais pas ! On n’a rien fait de mal, tu sais. Parfois, dans la vie, on peut avoir des éblouissements inattendus. Pourquoi faudrait-il absolument les regretter ? Désireux de joindre le geste à la parole, il avait sans complexe posé la main sur le sein d’Héloïse, dont la pointe durcit spontanément. — Arrête, François ! D’ailleurs, je dois vraiment faire pipi !— Je viens aussi… Héloïse gagna la salle de bains, juste de l’autre côté du couloir. À peine avait-elle eu le temps de s’asseoir sur les toilettes que François entrait à son tour : — Mais je n’ai pas encore fait ! Tu peux bien attendre ton tour quelques instants, non ?— Non, répondit calmement François. Il s’approcha d’Héloïse ; toujours assise, elle gardait les cuisses hermétiquement closes. François s’agenouilla devant elle, mit les mains sur ses genoux : — J’ai envie de te voir faire pipi, lui dit-il tout bas. Héloïse le regardait, les yeux écarquillés : — Mais tu es fou ! T’as pas d’autres idées plus tordues encore ?— Si, bien sûr, mais une chose à la ...
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