1. Héloïse, ou les chemins de traverse (2)


    Datte: 07/09/2018, Catégories: fh, fhh, alliance, amour, jalousie, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fist, double, fdanus, fsodo,

    ... était pour moi un affolant et terrifiant mystère. Et la vie a repris, fragile, incertaine. Nous vivions les restes de notre amour en myopes. Et si l’issue n’en était pas encore définitivement connue, le suspense en paraissait cousu de gros fil blanc… La fin de l’année scolaire approchait et le long congé parental d’Héloïse arrivait aussi à son terme. Il lui fallait choisir entre démission ou reprise de fonctions. L’inspection académique lui confirma que son ancien emploi, resté vacant, l’attendait – si elle le souhaitait. Elle le souhaitait. Héloïse m’a expliqué le peu de satisfaction qu’elle avait éprouvée à vivre dans nos campagnes. Elle croyait le bonheur affaire d’opiniâtreté. Mais c’était pour elle un paradis perdu qui s’éloignait chaque fois qu’elle croyait s’en rapprocher. Sans jamais faire allusion à François, elle m’a reproché mon intransigeance qui s’était, selon elle, transformée au fil du temps en une insupportable arrogance et nous avait privés de tout contact social. Elle avait faim de ...
    ... bonheur, n’acceptait plus qu’il soit toujours pour le lendemain. Elle voulait enfin s’accomplir et comptait que cet accomplissement dont elle rêvait lui apporterait sérénité et satisfaction. Elle le croyait. Sans doute avait-elle raison. Elle s’en est allée, il y a de cela bien des années déjà. Nous nous sommes peu revus. Mes filles ont grandi, belles comme l’était leur mère. Mais elles aussi préféraient la ville à la campagne. Notre complicité s’est étiolée et mes rêves porteurs d’espoir ressemblent désormais à un paquet d’illusions gâchées. J’ai terminé ma thèse, que j’ai soutenuemagna cum laude. Sénèque est resté mon compagnon d’infortune et je suis désormais plus âgé que lui. Il reste pourtant, au fond de moi, des blessures qui obstinément refusent de cicatriser. Et alors que lentement ma vie s’échappe, quand mes bleus au cœur se rappellent à mes souvenirs, je ferme doucement les yeux, je tends l’oreille et j’entends – comme si c’était hier – la douce, la merveilleuse voix cristalline d’Héloïse… 
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