1. La vie d'avant (1)


    Datte: 08/09/2018, Catégories: Erotique,

    ... mais... mon travail, et puis il y a des choses que je veux oublier ici. — À toi de voir, mais si tu veux faire des aménagements, nous avons beaucoup d’amis chez les artisans du coin et ils te remettraient la maison en état en un clin d’œil. Tu sais que Louisa et moi sommes et serons toujours là pour te recevoir. — Merci... vous êtes gentils, ça fait du bien. Vous savez où je peux déposer les trucs dont je veux me débarrasser sans les mettre à la déchetterie ? — Pour les vêtements, les livres et autres petits trucs il y a bien « l’Abri » et pour les meubles si tu t’en sépares tu peux voir avec les « Emmaüs ». Ils vident gratuitement les maisons. Je crois. — Merci alors... les meubles, je vais encore réfléchir un peu... — Alors ? Tu passes la nuit en notre compagnie ? Et si tu veux, on pourrait même aller faire un tour à la fête, au village voisin. — Mon Dieu, c’est vrai que c’est la fête foraine là-bas... ça fait si longtemps que je ne suis pas montée sur un manège... — Et bien c’est l’occasion ou jamais ! Allons, laisse-toi tenter. — Juste pour ce soir, pour une seule nuit alors... c’est d’accord, mais c’est moi qui paie les chouchous ! — Cochon qui s’en dédit... La fête bat son plein. Nous sommes sont montées dans la même auto tamponneuse et nous livrons une guerre sans merci à Julien. Puis après avoir dévoré les quelques douceurs promises à mes hôtes, nous regagnons leur appartement situé juste au-dessus de leur restaurant. La chambre mise à ma disposition et au bout d’un ...
    ... petit couloir et elle n’est séparée de celle des propriétaires que par une salle de bain. Celle-ci est commune aux deux pièces à dormir, mais chacune a une porte qui permet d’y accéder directement, sans passer par le corridor. J’ai pris une douche et les évènements remontent en moi, doux par instants, douloureux à d’autres moments. J’ai entendu la douche couler, mais depuis quelques minutes seuls des gloussements se font entendre. Je suppose que mes hôtes se marrent de cette belle soirée. J’ai besoin de faire pipi et de me rafraîchir aussi, alors je pousse la porte qui me sépare de la salle de bains. Mais de celle d’en face, un rai de lumière me fait savoir qu’elle est restée entrebâillée. Pas besoin dans ce cas d’allumer et mes amis n’ont pas l’air de m’avoir entendue. — Elle te fait de l’effet hein ? Allons, avoue ! — Quoi ? Mais c’est pour toi que je bande ma belle. — Menteur, je suis sûre que tu l’aurais bien sautée. Elle y a quelque chose en elle qui attire. Moi aussi, elle me plait. — Tu serais lesbienne sur tes vieux jours ? Pas pensable ça... Ils rient les deux et moi, assise sur la cuvette destoilettes, je n’ose plus bouger. C’est de moi qu’ils parlent ? J’en suis toute remuée. Et les bruits qui me parviennent de cette chambre, de ce lit sur lequel une lampe de chevet donne une vision trouble... me perturbent au plus haut point. La conversation se poursuit à côté... — Lesbienne sûrement pas, mais bi peut-être, qui sait ! Pour sûr que j’aimerais bien avec elle essayer ...
«12...567...13»