1. La vie d'avant (1)


    Datte: 08/09/2018, Catégories: Erotique,

    ... Comment te le dire ? Je n’ose plus parler de peur de te froisser et tu es en colère. Ça se sent, ça se voit, ça se respire. Tu me rejettes au nom de cette sacro-sainte amitié ? Tu ne vois en moi qu’une sœur ? Mais je ne serai jamais de ton sang ! Elle dort, mais moi je n’ai plus que ce long tourment. Annette vient de réveiller au milieu de la nuit mes vieux démons. Les douleurs qui les accompagnent sont également de retour. Après ce baiser raté, celui que j’ai donné à Anicet, plus aucun autre n’a jamais plus eu de saveur. Sauf celui de... ceux de Dorothy et de cette fille couchée là. Et maintenant, elle attaque mes souvenirs ? C’est un danger ! Je ne veux pas perdre ces pensées pour le seul garçon qui m’a fait de l’effet. Et pourtant, jamais il ne s’est passé autre chose que ce vol de baiser. Les doigts d’Annette touchent un de mes seins, mais elle ne bronche pourtant pas. Dans son rêve elle a l’air bien. Mieux que moi je dois dire, qui suis agitée par cette présence inattendue. La fraise de mon téton s’affole, grandit et je sens la fièvre qui me gagne. C’est un peu fou cette histoire. Je me raccroche à nos cerises, aux pendants d’oreilles, à ces reins que je vénère. Je cherche à savoir dans ma tête, à imaginer comment c’est l’Algérie. Pourquoi ce pays, mais parce que le seul garçon auquel je tiens s’y promène. Promener ? Comme les doigts maintenant qui me pincent le sein ? Mais c’est juste léger, comme un tressaillement. Elle dort ou pas ? Je ne bronche pas de peur qu’elle ...
    ... me tripote ou qu’elle ne cesse de le faire ? Cette situation est dingue. Je pense à Anicet et c’est Annette qui dans mon lit me caresse... enfin elle me tire le bout d’un nichon pour l’instant et je ne tente pas de la stopper dans son élan. Encore un éclair qui illumine le ciel de notre fin de nuit, la petite chose qui est dans mon lit se colle à moi. Contre mes fesses je sens le ventre de l’effrontée. Dans mon dos, une poitrine féminine qui se soude à moi. C’est énervant, diaboliquement excitant sans que je veuille me l’avouer, elle m’éveille aux envies corporelles. Sa main s’est glissée entre mes cuisses sans que je fasse un seul geste pour l’en retirer. Puis il y a le souffle qui dans mon cou me donne la chair de poule. Je sens la moiteur de ma chatte qui, nue sous les doigts, s’ouvre aux plaisirs de la caresse. Elle dort toujours ou non ? Anicet... tes mains sont elles aussi d’une douceur égale ? Annette ne se contente plus de lisser lespoils de mon pubis. Non ! Elle entrouvre aussi les grandes lèvres et laisse folâtrer son index dans cet endroit encore vierge. Je ne suis plus qu’un pantin qui aspire à plus de découvertes. Mais mes pensées sont bien loin, sur un autre baiser, raté celui-là. Et je ressens comme une brulure, une déchirure à l’âme. Puisque ce n’est pas cet amour-là qui me touche, parce que je sais que tu ne seras pas, plus le premier. Elle s’est simplement relevée sur un coude et sa seconde patte me caresse aussi le visage, les cheveux, la nuque. Lorsque ses ...
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