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Les cornes (1)
Datte: 10/09/2018, Catégories: Divers,
... Il avait raison ; je ne m’en étais guère occupé depuis notre arrivée. Ayant depuis tout petit rêvé d’un jardin afin de l’entretenir des jours durant, je me rendais compte que c’était peu compatible avec un travail aussi prenant que celui que j’avais. La semaine je rentrais bien trop tard, et le week-end j’étais fatigué. Le vieil homme me proposa de tondre ma pelouse au cours de la semaine suivante. Quelle gentillesse… Je n’en revenais pas ! Je ne pouvais cependant pas accepter ; cela aurait été abuser, mais il insista tellement que je ne pus avoir le dernier mot. J’ai abdiqué, mais promettant de lui rendre la pareille dès que je le pourrais. En rentrant le jeudi soir, je fus ravi de voir toute mon herbe coupée. Ma femme me fit alors deux objections, qui s’ajoutaient à celle qu’elle m’avait déjà faite en début de semaine. Tout d’abord, elle n’aimait pas que cette haie fût devenue si basse. Se sentant observée, elle ne pouvait plus profiter du jardin à son gré. Je lui ai répondu qu’il s’agissait d’une mesure de sécurité et qu’il ne fallait pas qu’elle s’en fasse : la haie allait bien repousser. La seconde objection concernait le rosier qui masquait toute la luminosité dans la salle de bain. Notre voisin en avait profité pour le tailler alors même que ma femme s’y toilettait. Certes, les vitres n’étaient pas sablées et les rideaux non encore posés, mais il ne s’agissait que d’un concours de circonstances, notre voisin n’ayant certainement rien programmé, et – qu’à cela ne ...
... tienne – il était âgé et vivait certainement seul depuis de longues années. Voir ma femme en petite tenue n’était qu’une pauvre récompense pour toute la générosité dont il avait fait preuve envers nous. J’en profitai pour décider de l’inviter le samedi soir suivant et lui offrir un repas bien mérité. Suite à ce repas, ma femme trouva l’homme grossier. Il avait un franc parler – je ne peux le nier – mais il était bon vivant et plutôt agréable à écouter. Elle n’avait pas apprécié, au moment de son départ, de sentir une des ses mains claquer son fessier. Je ne fus pas du tout choqué par ce geste, ayant appris à mieux connaître cet homme au cours de la soirée ; il ne se souviendrait certainement pas de ce qu’il avait fait car il devait être totalement pompette après avoir ingurgité la moitié de ma meilleure bouteille de whisky. Je retenais de cette soirée sa proposition de venir durant la semaine suivante monter tous les meubles que j’avais laissés de côté. Je suis certain que j’aurais excellé dans cette activité, mais je n’avais jamais eu l’occasion d’essayer, et il est vrai que le temps me manquait. Je savais maintenant qu’il ne me proposait pas cela par courtoisie, mais vraiment parce qu’il aimait se rendre utile. Je lui promis de lui rembourser ses services d’une façon ou d’une autre. Le lundi, ma femme se plaignit que notre voisin n’avait pas arrêté de critiquer sa tenue ; il aurait été offusqué de distinguer aussi nettement les marques de sa culotte à travers son pantalon trop ...