1. Un fantasme, et puis quoi ?


    Datte: 26/09/2018, Catégories: f, h, fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus,

    ... monstrueux sur la nuque et m’avait demandé, en tout bien tout honneur, de lui passer de la pommade. Nous nous étions isolés de ses étudiants, nous ne pouvions nous permettre aucune rumeur. Mais ces précautions n’avaient fait qu’attiser mon désir, mon envie d’en découdre. Son sexe dans le mien aurait suffi, ce n’était plus un jeu. Au lieu de cela, aucun de nous n’avait bronché. C’est sûrement ce soir-là que l’un comme l’autre avions décidé de stopper la fête. Aujourd’hui, je ressentais aussi un changement dans ses mots. Il reprenait des expressions « d’avant », de « l’époque ». Celle où mon estomac remontait dans ma gorge quand il passait près de moi, celle où je m’efforçais de frôler ses mains, « sans faire exprès ». Le scanner sonna la fin de mes rêveries. — Donc tu as relevé à la main les marques sur le chevet, c’est ça ? demandai-je en replaçant le précieux objet numérique dans son écrin de mousse.— Oui. Je pense aussi en faire quelques-uns dans la zone de la nouvelle sacristie, là-bas. Mais c’est bon pour ce soir.— Piscine en rentrant ?— Ah, je crois que si on se met à l’eau dans cet état, on va la transformer en mare de boue. Et puis j’ai un article à finir, conclut-t-il en balançant le trépied sur son épaule. Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes enfin au 4x4 dont le coffre fut rempli, calé, fermé. — Tu conduis ? lança-t-il avec un sourire.— Pourquoi pas ? Marc considérait son vieux 4x4 comme sa bête. Et « ça ne connaît que son maître, ces engins-là ». ...
    ... Mais parfois, il lui arrivait de m’en prêter le volant. Il savait que j’aimais conduire sur piste. Il baissa sa vitre et ralluma une cigarette, croisant les jambes. J’avais laissé la main sur le levier de vitesses et son mollet vint se presser contre mes phalanges. Aucun de nous deux ne broncha. Il s’enfonça dans le cuir vieilli de son siège et posa son coude sur la fenêtre, un pouce contre les lèvres, sa main gauche sur le genou, comme en pleine réflexion. Il se laissait cahoter au rythme du chemin de terre, les yeux mi-clos. La situation était plutôt érotique, bien qu’aucun de nous n’eût voulu se l’avouer. J’avais relevé mes cheveux en chignon au-dessus de mon crâne, la sueur perlait sur ma gorge et ma nuque. Bien sûr, il n’y avait pas de clim’. Le tissu épais de mon short beige était plus foncé au niveau de l’aine et mes lèvres étaient entrouvertes. De son côté, Marc avait défait les premiers boutons de sa chemise et ébouriffé ses cheveux clairs. Il aspirait frénétiquement la nicotine de son bâton de tabac, passant parfois sa langue sur ses lèvres pour les humecter. Il lançait à toute volée des soupirs de fatigue, ou de contentement : c’était son grand truc, et cela avait eu le don de souvent participer au remplissage de ma jauge d’excitation. Tout sentait la transpiration, la résine, la terre, la fin de journée. Je n’ignorais pas non plus les phéromones qui traînaient dans l’air. —ooOoo— Le matériel déchargé, je montais dans ma chambre « 7 ». Marc entra dans la « 8 » après ...
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