Un fantasme, et puis quoi ?
Datte: 26/09/2018,
Catégories:
f,
h,
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fdanus,
... m’avoir donné rendez-vous pour le repas. J’avais une petite heure pour me détendre. Avant toute chose, je passai un rapide coup de fil à ma mère qui ne me passa pas Matt : il était trop occupé à jouer dans la piscine du voisin avec sa nouvelle petite copine. « UNE copine, Maman, pas ma petite copine. » aurait-il répliqué. OK, OK. Je me déshabillai, sans faire attention aux bleus de mes genoux ou aux marques de mes vêtements trop serrés à force de flexions, puis d’extensions. Outre un coup de soleil peu visible derrière la couche de poussière qui maculait mes mollets, rien de très grave à signaler. Pas de tiques, surtout. J’entendis Marc tousser. L’isolation phonique était à revoir… J’entrai dans la douche et laissai un moment l’eau fraîche couler sur ma peau, la débarrassant de toute la poussière qu’elle avait emmagasinée et autres aiguilles de pins prises dans mes cheveux. Je me savonnai rapidement. Comment l’idée n’aurait-elle pas pu germer dans mon esprit ? Dirigeant le pommeau de douche vers mes cuisses, je remontai lentement. J’avais besoin de mes mains. La douchette fut remise en place, l’eau coulant toujours, et je m’assis au fond du bac, les jambes écartées, presque fébrile devant la brutalité de mon envie. Au bout d’une vingtaine d’années de pratique de l’autosatisfaction, je savais m’y prendre. Le majeur droit sur le clitoris, les lèvres écartées, le gauche tout contre mon anus, à peine pénétrant. Et tout ce petit monde usinait à mon plaisir de façon autonome ...
... pendant que je voyais les mains et la bouche de Marc, sa chemise au sol, sa langue contre la mienne, sa langue dans ma chatte, nos corps qui se frottaient de façon totalement erratique, ses soupirs et ses grognements, ses sourires, son sexe, son sexe dans ma bouche, dans mon… ma… — Oh, Marc !… La claque de l’orgasme. J’avais prononcé son nom sans y penser. Ma bouche était restée ouverte dans un cri silencieux. À côté, j’entendis Marc se racler la gorge. Le rouge de mes mollets me monta aux joues. Comme si on pouvait me voir et me gronder, je regagnai mon lit, enroulée dans une serviette, sans un bruit. Après tout, ça n’était pas dramatique… Et puis c’était si bon. Je réprimai l’envie de recommencer et me saisis du livre posé sur la table de chevet. Un bon roman noir, comme je les aimais. Le drap de bain tiré jusqu’à la taille, je commençai ma lecture. Nouveau raclement de gorge de l’autre côté de la cloison. Je n’y prêtai pas vraiment attention. Puis un soupir. Un soupir étrange. Contenu. Se pouvait-il vraiment que… ? Je l’imaginais, assis au bureau, l’ordinateur à peine ouvert sur une publication en cours, ses lunettes posées sur le nez, pris de court par le désir, pris de court par l’excitation. Son short aux chevilles, caleçon baissé, à se masturber comme un ado. Sa verge coulissant dans sa main… Je pressai mon bouquin contre mon bas-ventre, mordant ma lèvre inférieure. Sa verge coulissant dans sa main… son gland, gonflé, luisant, humide, visqueux, recouvert par moment de sa ...