Le feu de l'enfer...
Datte: 30/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
uniforme,
bizarre,
vacances,
forêt,
Collègues / Travail
collection,
volupté,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
pénétratio,
fsodo,
init,
... guet. Cette tour, fierté du village, est loin d’être un vestige historique. Cela serait même le contraire. Elle a, paraît-il, été l’objet d’une querelle dans la communauté villageoise et entre les différents villages du coin, tant elle est laide, moderne et inesthétique. Oui, mais c’est la tour de guet. Celle qui doit empêcher que les incendies qui mettent à mal les pauvres restes de forêt qui dressent, de-ci, de-là, quelques troncs échappés à leurs flammes dévorantes. Soufflant comme une forge, suant comme dans un sauna, j’arrive enfin en haut d’un promontoire, pour découvrir que mon sentier pour chèvres, dont les ronces et autres épineux ont déchiré mes mollets, coupe une belle piste bien large. Piste qui me conduit au pied de la fameuse tour. Un bâti carré, mastoc, peint en blanc éclatant, haut de plusieurs dizaines de mètres et surmonté d’une sorte de lanterne, reproduisant les tours de contrôle des aéroports. Le toit est hérissé d’antennes et, tout autour, un balcon promenoir est suspendu dans le vide. Alentour, le paysage qui s’étale sous mes pieds est à couper le souffle (mais ça, ma petite grimpette, vient déjà de s’en charger toute seule !). Le regard porte loin. Aux quatre points cardinaux, rien n’est là pour l’arrêter. Après que j’aie admiré cet endroit, une voix venue d’en haut, fraîche comme un baquet d’eau de source alpine, m’interpelle : — Hé ! Montez si vous vous voulez… Je dresse la tête, positionne mes mains en visière au-dessus de mes yeux, pour ...
... apercevoir, plus ou moins en contre-jour, une silhouette féminine, fluide, cheveux mi-longs flottants dans la brise chaude qui souffle ici. — Merci ! J’arrive… Dans un dernier effort, je pousse la porte vert pomme qui est face à moi et entame la montée d’un escalier à vis qui grimpe au sommet de la tour. Pas de palier, juste des marches qui montent, montent, montent… et montent encore ! Quand j’arrive au bout de mon ascension, un sourire éclatant sur un visage cuit par le grand soleil m’accueille, avec deux yeux gris verts qui me font oublier les efforts, mon souffle court et les premières courbatures dans mes mollets. — Salut ! Je suis Magali.— Bonjour ! En bas, au village, on m’a dit que je pourrais voir le paysage depuis ici !— Sûr. Y a pas de problème. De toute façon, je savais que vous alliez arriver. Adrien - c’est le garde forestier - m’a avertie de votre venue.— Ah !— Oui, ici et d’ici, on surveille tout ! Je vous ai vu de loin, monter par le sentier. Mais vous auriez pris la piste forestière, vous vous seriez moins enquiquiné la vie ! dit-elle en riant. Et voilà comment on se fait avoir, comme un touriste… On vous expédie sur les sentiers de chèvres, alors que cent mètres plus loin a été aménagée une piste nettement moins difficile. Mais je ne regrette pas mes efforts. Bien au contraire. La dite Magali, qui ne cesse de parler – pensez donc, une femme qui passe son temps seule et n’a que des vacations radio pour se délier la langue – est une très belle fille. Près d’une ...