Enfin déniaisé ! - Histoires de Sexe

Enfin déniaisé !

... étonné, je pensais pas qu’ils étaient pédés. J’avais réussi à surprendre Fabien, car il s’était appuyé sur ses coudes et me regardait droit dans les yeux, l’air ahuri. — Arrête, tu charries ! Et ils auraient osé faire ça en plein monde ? T’as dû mal voir !— Non, je t’assure, on était qu’une dizaine de pelés à la piscine et je les ai observés un long moment, je me suis aussi dit que c’était pas possible. Fabien me posa une question qui me surprit : — Ça t’a fait bander de les voir se sucer ?— … Je n’ai pas répondu. Il a dû voir mon air perdu et a insisté : — Ben quoi, si je vois quelqu’un se faire sucer, ça me donne envie et c’est sûr que je bande. Pas toi ? Ben oui, forcément que ça m’avait fait bander, mais j’allais pas le lui avouer comme ça. — Je dois plutôt dire que ça m’a dégoûté, voir un mec sucer une bite, c’est dégueu ! Mon éducation de type chrétienne avait totalement occulté la moindre éducation sexuelle. L’acte sexuel ne devait servir qu’à procréer, donc inutile de préciser la place qu’avait l’homosexualité dans cette non-éducation… Fabien, insistait. — Un mec qui te suce, c’est dégueu, mais une nana qui te suce, c’est normal ? Vu les discussions qu’on avait déjà eues ensemble durant d’autres après-midi, on savait que se faire tailler une pipe par une nana faisait bien sûr partie de nos fantasmes. — T’as pas vu la chose dans le bon sens. Moi, par exemple, si un mec veut me sucer, je le laisse faire, et s’il fait ça bien, y a de fortes chances que je le lui rende. ...

... Mieux vaut se faire tailler une pipe par un mec que se branler comme un con, seul, en regardant une revue porno… Il faisait certainement allusion à notre vie sexuelle (en tout cas à la mienne…). — Ben c’est parce que moi, je m’imagine pas me faire sucer par un mec, et encore moins en sucer un ! Ça me dégoûte, c’est comme ça. J’étais de plus en plus étonné, et quand même intrigué, par les propos de Fabien. Dans mon pantalon, je sentais mon sexe qui commençait à fourmiller, et ça me troublait. — Attends, seulement de parler de ça, ça me fait bander. Si je te propose de te sucer, là, maintenant, tu refuses ? Non, cette fois je ne le reconnaissais plus. Il semblait très sérieux en me posant cette question. J’étais abasourdi. J’en croyais pas mes oreilles. En même temps, de l’imaginer en train de sucer une bite, ça avait commencé à me faire bander. J’étais quand même persuadé qu’il me faisait marcher, et que j’allais me ramasser, mais il m’intriguait : — Tu es en train de me proposer de me tailler une pipe, ici, tout de suite ? Et si je disais oui, tu oserais le faire ?— Ben demande-moi et tu seras fixé. Je ne savais plus quoi penser. D’un côté, ce con me faisait quand même bien envie, avec sa proposition, et d’un autre, j’étais toujours un peu révulsé par cette idée. En même temps, c’est vrai, c’est lui qui me suce, ça me change quoi, que ce soit lui ou une gonzesse ? Fabien m’arracha de mes réflexions : — Alors, tu te décides à me le demander ou tu vas jamais savoir si j’oserai ...