1. Canicule


    Datte: 08/10/2018, Catégories: ff, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... l’a conquis, les picotements de l’excitation la parcourent et elle s’avoue sans gène désirer ardemment sa compagne. Couvrir son corps de baisers, parcourir sa peau de caresses affleurantes, couler son corps contre le sien … Ces idées, ce désir d’adolescente impubère, la rendent nerveuse et impatiente. Que Julie soit elle aussi prête à ces extravagances lui paraît évident, mais un dernier complexe maintient le doute. Sophie espère, cherche, échafaude mille plans pour faire basculer la situation, sans oser les mettre en pratique. Alors, coûte que coûte, il faut maintenir la conversation sur le thème des confidences. — Je te vois venir …, lâche Julie avec un petit sourire entendu. Oui, on s’entendait TRES bien ! Tu sais ce que c’est, deux filles cloîtrées, pas un mec à l’horizon à part un ou deux profs, plus jeunes et moins chiants que les autres. Alors bien entendu, on se racontait tous nos petits secrets, nos amourettes de vacances, nos aventures palpitantes de vierges effarouchées.— Oh, effarouchées ?! J’y crois pas trop !— Dans un sens, si ! On ne connaissait rien des mecs, on ne rêvait que de çà, mais on y connaissait rien. Et on était très romantiques … Nos fantasmes les plus violents se limitaient à imaginer des baisers passionnés, des patins furieux, des caresses furtives et au pire, des parties de touche-pipi ! Et encore, on ne savait même pas très bien comment c’était fait un homme ! On avait bien vu un petit frère ou un petit cousin à poil, bébé, mais il faut une ...
    ... sacrée imagination pour imaginer ce qu’on peut bien faire avec un petit robinet si ridicule ! Et donc, quand tu sais pas, l’imagination a des limites très vite atteintes. Parce que, attention, on était vraiment cloîtrées, le bahut dans un patelin paumé, la télé une fois par semaine, les magazines sélectionnés par le Haut Comité de Censure des Sœurs de l’Immaculée Contraception et retour à la maison seulement pour les vacances. Et moi, la maison, c’était Bonn où mon père était en poste : le consulat, mon père, ma belle-mère, les femmes de chambres, les secrétaires, les gardes du corps et tutti quanti. Mais là, cherches pas, James Bond, je ne l’ai jamais vu. Parce que Bonn, c’était pas vraiment la ville des mille plaisirs et turpitudes. Surtout pour moi qui ne pouvait faire un pas sans un chaperon qui me colle aux fesses…— Aux fesses nues !!!— Oui, bien entendu, of course, ce qui a valut quand même quelques crises d’apoplexie à l’un ou l’autre de mes chaperons ! Mais bon, je te jure qu’après quinze jours de ce régime, j’étais quelquefois contente de retrouver ma pension. Et puis, la pension, c’était chouette malgré tout. On savait se consoler les unes les autres ! Et toi d’ailleurs, tu en gardes quels souvenirs de tes années de pension ?— Oh, pas génial, les journées étaient plutôt longues, mais c’est vrai que les soirées et les … nuits étaient … plus sympas.— Ah-ah, Mademoiselle aurait donc goûté aux plaisirs interdits ! " Comme Sophie rougit, Julie en rajoute. "On a donné dans ...
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