Canicule
Datte: 08/10/2018,
Catégories:
ff,
amour,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... les plaisirs saphiques ! On s’est gentiment gouiné avec une camarade docile ?— Oh, c’était plutôt moi qui était docile, c’est elle qui m’a provoquée !— Provoquée ? Raconte … Une fois encore, Sophie est désarçonnée : l’invite lui fait l’effet d’un coup de poing dans le plexus solaire, à moins que l’estocade ne porte plus bas encore. Embarrassée, la jeune femme voudrait esquiver, mais elle sent bien qu’elle doit fournir son écot si elle veut espérer obtenir des confidences plus intimes encore. Mais avouer ces jeux impudiques, décrire ses situations terriblement intimes, elle ne s’en sent pas le courage. Tremblante de désir autant que de honte, elle décide de délivrer un discours édulcoré où elle minimise sa responsabilité : — Oh, à mon avis, je ne vais rien t’apprendre, d’autant que j’imagine que, dans ton cas, c’est toi qui jouais le rôle de la perverse (Julie secoue négativement la tête). Moi, j’étais très pudique et oie blanche, Valérie, elle, était nettement plus dévergondée. On s’est tout de suite très bien entendues toutes les deux, très vite on a commencé à se confier nos petits secrets et puis, jour après jour, Valérie a accumulé les provocations. Elle s’est montrée de moins en moins pudique, s’est promenée seins à l’air dans la chambre, a oublié de se retourner en se déshabillant, a commencé à dormir nue … Et moi, au fur et à mesure, pour ne pas paraître gourde, je lui ai emboîté le pas, j’ai fait la même chose …— Jusqu’au soir où vous vous êtes retrouvées dans le ...
... même lit, à vous raconter vos petits secrets, les mains baladeuses et … crac, c’était parti pour un tour !— Oh pas qu’un tour ! Mais bon, on était jeunes, et on était tellement en manque, d’affection surtout, et de sexe aussi bien sûr ! Comme à son habitude lorsqu’elle se sent en danger dans une conversation, Sophie se met à fredonner. C’est toujours de cette façon qu’elle contourne les problèmes, qu’elle dédramatise les situations épineuses. — J’ai la foufounne qui me démange, alors je gratte un p’tit peu. Mais bon, reprend-t-elle, on ne faisait rien de mal !— Non bien sûr, la rassure un peu hypocritement la perverse Julie qui se délecte de ce petit jeu du chat et de la souris, ça fait partie de l’apprentissage amoureux ! N’ai crainte, je suis mal placée pour te jeter la pierre. Moi aussi, j’ai connu cette période ! Et ma foi, c’était quand même bien agréable non ?— Très agréable, convient Sophie, la douceur d’une femme, c’est assez … incomparable ! Plongée dans ses souvenirs, elle rêvasse tranquillement et se débarrasse machinalement des quelques vêtements encore restés sur ses cuisses et qui lui donnent chaud. — Mais, dis donc, toi, reprend-t-elle, tu t’es amusée comme ça avec tes deux co-locataires ?— Pourquoi, je n’aurais pas dû ? Josiane ayant quitté le pensionnat après la Seconde, il n’y avait même pas de risque d’embrouilles avec Claudine. Mais cette fois, c’est moi qui ai pris les devants. Ah, ces plaisirs interdits, ces découvertes tendres, en cachette, avec le risque ...