Canicule - Histoires de Sexe

Canicule

... devants et je me suis désapée entièrement, et elle a suivit. On s’est couchées, son lit était étroit et je dois dire que son corps chaud tout à côté du mien, ça m’a fait beaucoup d’effet. Et je suis certaine qu’elle aussi était troublée. Mais on n’a pas osé franchir le pas. Dommage.— Dommage ?— Oui, dommage, ça aurait pu être sympa non ? L’impression de fraîcheur ressentie au départ dans l’appartement s’est maintenant totalement dissipée. Sophie sent monter une rougeur aux joues, sa voix est mal assurée, son cœur palpite, balançant toujours et encore entre désir et honte, à moins qu’il ne s’agisse d’ailleurs que de peur, peur de perdre la face, si tout à coup, Julie ne la repoussait en se moquant. Même si elle ne peut croire à une telle duplicité. — Oh mon Dieu, j’ai chaud, soupire Sophie en s’éventant avec la main.— Tu as chaud ! Et qu’est-ce que je devrais dire moi !— Ah parce que Mademoiselle a plus chaud que moi peut-être ! Moi, je bénéficie d’un système de refroidissement intégré particulier peut-être ? ironise Sophie.— Non, mais toi, tu n’as pas un panorama torride à supporter, plaisante Julie en désignant l’entrejambes de son amie— Torride ! s’exclame Sophie en baissant les yeux sur cuisses largement découvertes. N’exagère pas, je suis assise en tailleur, Ok, mais c’est parce que tu sais que je ne porte rien sous ma robe que la scène est "torride" : tu extrapoles. En fait, tu ne vois rien, ne me dis pas que tu vois quelque chose, ne viens pas dire que je m’exhibe !", ...

... ajoute-t-elle en lissant l’étoffe de sa robe.— Non, c’est vrai, admet Julie, mais justement, ta robe qui s’arrête juste à la limite, c’est … On se dit qu’au premier mouvement, hop, le Grand Canyon apparaîtra ! C’est prodigieusement … agaçant !— Parce que tu crois que tes cuisses écartées et le slip noir que j’aperçois sont un spectacle de patronage ! D’accord, c’est un peu être un peu moins visible, mais quand même !— D’abord, il n’est PAS noir, ce qui prouve bien que tu devines plutôt que tu ne vois ! Tu extrapoles ma Chérie ! Sophie, troublée, sent bien que ce petit jeu a toutes chances de les faire basculer dans une confrontation très directe et décide de laisser l’avantage. Puisque l’occasion se présente… Sans gène cette fois, elle se tortille et scrute ouvertement l’entrejambes de son amie. — Alors, interroge Julie qui n’a pas bougé d’un pouce, quelle couleur ?— Bon, d’accord, admet Sophie à contrecoeur, je devine quelque chose de sombre, je ne vois pas vraiment, mais, comme dans mon cas, il suffirait aussi de deux ou trois centimètres pour que … Son trouble est évident, trahi par sa voix étranglée, un peu rauque. Julie s’amuse de ce malaise et décide d’en rajouter. Elle fait lentement remonter le tissu de sa jupe de quelques centimètres et demande : — Et là maintenant, tu vois mieux ? Sophie a posé ses mains sur ses genoux pour mieux s’avancer dans l’espoir d’y voir davantage. D’un air penaud (très exagéré), elle convient : — Non, pas vraiment, chuchote-t-elle, le rouge ...