1. Canicule


    Datte: 08/10/2018, Catégories: ff, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... picotements de premiers émois, les incertitudes des premières découvertes sexuelles. Arrivée au palier, elle dépose ses sacs et paquets sur le sol, se penche ostensiblement pour fouiller dans ses affaires et tarde suffisamment à trouver ses clés pour que Julie la rejoigne. Un frisson délicieux la parcourt lorsque la main de Julie se pose sur ses fesses, une caresse attendue, espérée et qui lui procure un délicieux bonheur. Mais c’est un flash électrique qui la secoue lorsqu’elle sent un instant un doigt indiscret se glisser au delta des lèvres moites de son sexe échauffé : elle ne s’attendait pas à une caresse si précise, si directe. — Tu as vraiment un petit cul adorable ma Chérie, lui glisse son amie d’une voix soudain basse et sensuelle. Troublée, Sophie se dégage sans hâte excessive, réalisant tout de go que le petit jeu badin s’est brusquement précisé, abasourdie aussi de ressentir brutalement une réelle pulsion sexuelle, une fringale ahurissante de caresses voluptueuses, de tendresse, Je suis en hypoglycémie sexuelle, se dit-elle amusée. Histoire de reprendre une contenance, elle ouvre grand la porte pour laisser passer sa compagne devant elle. Lui emboîtant le pas, elle admire les courbes sensuelles de la silhouette gracieuse, mais un reste de timidité lui interdit de lui rendre sa caresse. — Il me semble qu’on peut en dire autant de toi ! Ça m’a l’air pas mal aussi !— Oh, elles ne sont pas aussi joliment pommées que les tiennes, je manque un peu de rembourrage ! ...
    ... déclare la coquine qui relève un instant sa jupe pour laisser apparaître furtivement des globes néanmoins charnus. Entrant dans le vaste salon, les deux jeunes femmes déposent en vrac leurs achats sur la moquette. La pièce est relativement fraîche : les stores vénitiens baissés ne laissent filtrer que peu de lumière, un lumière douce, également tamisée par les feuillages fournis des nombreuses plantes vertes disposées devant l’immense baie vitrée. Une grande bibliothèque, très contemporaine, en merisier, occupe tout un mur du salon. Surchargée de livres et ouvrages d’art, elle renferme également un bar et l’inévitable ensemble télé-DvD-magnétoscope. La chaîne B&O est suspendue à droite de la bibliothèque, alors que les haut-parleurs sont disséminés dans toute la pièce. Les murs sont recouverts d’une peinture à la cire dans des tons jaune orangés, suffisamment clairs toutefois pour ne pas ajouter une impression de chaleur qui serait malvenue à cet instant. De nombreuses eaux-fortes, pour la plupart minuscules, mais mises en valeur par des encadrements sobres et larges aux passe-partout pastels, recouvrent presque entièrement les surfaces verticales dans une apparente anarchie, soigneusement calculée en fait. Un canapé et deux vastes fauteuils dégagent une impression de confort moelleux de part les plissements doux du cuir fauve que l’on devine souple. Un confort qui contraste avec la rigueur dépouillée de la célèbre méridienne Le Corbusier qui s’alanguit près de la porte-fenêtre. ...
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