Mon pauvre Bernard, suite et fin...
Datte: 15/10/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fplusag,
copains,
Collègues / Travail
jardin,
danser,
fête,
extraconj,
MON PAUVRE BERNARD(suite) Tu te souviens, bien sûr du mariage de Jean-Philippe ? Jean-Philippe était mon copain d’enfance, mon ami d’enfance. Mes parents étaient employés chez les siens et nous étions logés dans une petite maison de leur propriété. Nous avions le même âge et passions tout notre temps ensemble. Mais pour ses études, ses parents l’avaient envoyé en pension d’où il ne rentrait qu’aux vacances, petites et grandes. Il n’avait donc aucun autre copain que moi dans le village. Ses parents m’emmenaient en vacances avec eux et nous dormions ensemble. Jamais, enfant, puis ado boutonneux, jamais il n’a eu le moindre geste déplacé. Nous étions habitués, dormant ensemble, à nous voir nus mais aucune arrière-pensée ne m’a effleurée. Jean-Phi était mon presque-frère et me regardait comme sa presque-sœur. J’ai commencé à avoir quelques flirts ; pas lui ! Je ne lui ai jamais connu de copine et il ne m’a jamais parlé de petites amies comme je lui parlais, fraternellement, de mes petits copains. Grands ados, nous dormions encore ensemble durant les vacances et je pense que ses parents cautionnaient ceci avec le secret espoir que nous ayons une liaison qui aurait pu déboucher sur un mariage car ils m’aimaient beaucoup. Mais il n’en fut rien. Nous dormions ensemble, souvent tendrement enlacés mais, ni lui ni moi, n’avons jamais eu un geste qui aurait pu paraître équivoque. Nous nous aimions beaucoup, comme des frères. Les études terminées, il est parti travailler loin de chez ...
... nous, ne revenant que pour de très courtes vacances, toujours tout seul. Un jour tu m’as dit : — Je suis sûr que Jean-Philippe est puceau. Tant les filles semblaient le laisser indifférent. Je n’étais pas loin de penser comme toi mais il ne semblait pas souffrir de sa solitude. Et un jour ! Et un jour, il est arrivé avec Anne-Claire, une très jolie fille qu’il s’est empressé de nous présenter comme étant sa fiancée. — Nous allons nous marier cet été et la cérémonie aura lieu ici, dans la propriété de mes parents. Et je voudrais que tu sois mon témoin, me demanda-t-il. Je lui sautai au cou, heureuse de sa demande et de son mariage. Ce mariage s’annonçait très habillé, très élégant. Les deux familles, aisées financièrement, voulaient un grand mariage. Nous dûmes donc nous habiller en conséquence et j’optais pour un bel ensemble veste jupe. Jupe un peu courte mais très élégante et veste avec un seul bouton, très bas, à porter à même la peau. — Tu vas faire sensation, me dis-tu alors. Tu vas avoir du mal à empêcher tes seins de s’échapper. J’avais en effet une belle poitrine qui pouvait à l’occasion se passer de soutien-gorge mais, il est vrai qu’avec cette veste, j’allais devoir être vigilante. Le jour du mariage arriva. — Qu’est-ce que tu es belle ! me dit-il, me serrant dans ses bras après avoir plongé son regard dans mon décolleté, il est vrai, vertigineux. D’autant que le frottement du tissu et l’idée d’être ainsi exposée aux regards, avaient fait durcir mes tétons qu’il avait ...