1. Moi, je pourrai plus avoir d'enfant, maintenant


    Datte: 15/10/2018, Catégories: fh, hplusag, couple, neuneu, hotel, amour, volupté, Oral pénétratio, mélo,

    ... elle et je lui ai rendu son baiser. De toutes mes hésitations, de tous mes débats intérieurs, je ne peux dire qu’une chose. Elle était, malgré toute ma raison, devenue le centre de ma vie. J’allai la chercher pour sa sortie. Elle marchait lentement, comme si elle avait peur. Une fois dans la voiture, elle caressa le cuir beige du siége avec un plaisir évident. Elle babillait comme d’habitude, en s’extasiant sur mon véhicule. Elle parlait pourtant de moins en moins au fur et à mesure que nous approchions, et semblait guetter avec appréhension par la fenêtre. L’appartement sentait la soupe froide et la litière mal entretenue. Les pièces me parurent encombrées et minuscules. Son frère ne m’accorda pas un regard, malgré mon bonjour. Sa mère me proposa un café. — … pendant que Karin rangera son sac, hein, ma fille ? Elle devait avoir l’habitude d’obéir. Elle le fit sans discuter. Il était étrange de penser que ce petit ange blond était né de cette femme massive. Un duvet brun ombrait sa lèvre supérieure. Elle posa une boîte en fer blanc sur la table et deux tasses. Elle parla d’une voix sourde. — Ecoutez, m’sieur, ch’ais pas c’que vous lui voulez, à ma fille. Elle est pas d’vot monde, elle est pas d’vot âge. Vous avez rien de mieux à faire que d’vous amuser avec une pauv’ gamine ? J’avalai une gorgée de café avant de répondre. Il était meilleur que ce que je craignais. Elle-même avait pris un gâteau sec et le tournait entre ses doigts. — Je ne pense pas que Karin soit une ...
    ... pauvre petite fille. Elle a du cran et du courage. Et je ne ferai rien qu’elle ne veuille pas.— Alors c’est que vous avez pas toute votre tête, vous non plus. Ma fille est pas très fine, mais on peut pas en dire autant d’tout le monde. Qu’est-ce qui se passera quand vous vous fatiguerez d’avoir une idiote sur les bras ?— Je ne pense pas pouvoir penser ça d’elle.— Tttt… Un jour ça viendra, allez. Et vous me la renverrez, dans un sale état, pour sûr. Elle a pas d’intelligence, cette petite, mais elle a du cœur pour deux. Voulez pas la laisser avant d’lui faire du mal ?— Comme les autres ? Il y eut un blanc, à peine meublé par le craquement du gâteau sec. Elle avait le même tic que sa fille : elle regardait ses mains. Je repris calmement une gorgée de café. Je reposai la tasse. — Ecoutez, madame Dieter…— Dolperra. Si vous m’appelez encore une fois Dieter, vous rentrerez plus dans c’t’appartement. Son regard se fit si dur que j’eus, un bref instant, peur. — Madame Dolperra, je ne suis pas comme ça. Je ne lui veux pas de mal. Elle eut un signe impérieux de la main. Karin entra dans la pièce. — Tu veux un gâteau, ma caille ?— Non, maman, merci.— Tu as remercié monsieur de t’avoir emmenée ? Karin me regardait avec hésitation. Il n’y avait pas de gêne sur son visage. Elle ne trouvait pas étrange le ton sur lequel lui parlait sa mère. Elle se demandait franchement si elle m’avait remercié. Je lui souris et son visage s’éclaira. La matrone n’avait pas perdu une miette de notre échange de ...
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